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Les dix-sept valises – Isabelle Bary

Alicia Zitouni est le genre de femme qui a tout pour aller mal. D’origine marocaine, elle est née en Belgique, mais ne se sent ni d’ici ni de là-bas. Elle sillonne une vie chahutée et marquée au fer rouge par un environnement violent, enfermant, acculturé et soumis au diktat des hommes. Pourtant, Alicia rayonne. Elle transpire cet enchantement pour la vie qui permet de la traverser les bras grand ouverts, quel que soit le cadeau de naissance.
Lorsque Mathilde Lambert – jeune femme moderne qui a tout pour aller bien – décide d’écrire un roman inspiré par le destin étonnant d’Alicia, elle est loin d’imaginer que ce projet va bouleverser sa vie.
En se glissant dans la peau de son héroïne, elle découvrira, au bout de sa propre plume, une manière d’appréhender l’existence aux antipodes de la sienne. Elle pénétrera les mondes invisibles des croyances et de l’imaginaire, et se laissera porter par la grâce d’envisager le monde avec poésie. Elle comprendra enfin pourquoi, d’elles deux, c’est Alicia qui souriait le mieux.

Isabelle Bary tisse, dans son dixième livre, le portrait d’une femme aux origines métissées et au lourd passé qui gagne sa liberté en posant un regard particulier sur les choses de la vie. Elle a ce pouvoir de transformer les fardeaux de son existence en cadeaux. Et si nous étions tous dotés de cette force-là ?
En librairie le 13 septembre 2018

Les premières lignes
4 septembre 2018

Son vélo est posé sur la dune qui domine la plage. De loin, on dirait qu’il flotte dans le ciel. Je souris, fière d’avoir deviné ses intentions matinales. Je range mon scooter à l’abri du vent qui brise le silence de l’aube, puis j’emprunte le sentier qui mène à la crique, en contrebas. Elle a dû dévaler adroitement les rochers, la descente est délicate, mais pas redoutable. À mi-parcours, j’aperçois sa serviette étendue sur le sable sous un tas de vêtements. La plage est déserte. Je détaille ses nippes jetées en boule, elle a tout ôté. Tout cela présage la baignade. Pourtant personne ne flotte sur la mer. Une, trois, six minutes, Alicia ne réapparaît pas.

Je suis arrivée à Essaouira la veille. J’avais réservé une place à l’avant de l’avion, rangée 6, côté hublot. Voir la terre, puis le bleu du ciel juste après l’inconfort des nuages me rassure. J’ai rangé mon sac sous le siège devant et glissé mon paquet de mouchoirs, mon bouquin et mes mandalas à colorier dans la pochette en treillis où se trouvent les consignes de sécurité. Puis, mes écouteurs vissés sur les oreilles, j’ai regardé le flot des gens qui s’engouffraient un peu sauvagement dans l’appareil. J’ai hésité entre avaler une nouvelle salve de gouttes de Fleurs de Bach ou prendre le cachet anxiolytique que m’avait recommandé mon médecin. L’avion ne tarderait pas à décoller et j’ai opté pour le verre de vin en vol. Quelques gorgées devraient suffire à me relaxer, même si au stress de l’avion s’est ajoutée l’excitation de rejoindre Alicia. Le steward a arpenté le couloir en vérifiant le bouclage des ceintures. La mienne était déjà abusivement serrée depuis l’instant où j’avais pris possession de mon siège. L’avion était sur le point de s’arracher du sol. Mon voisin a fermé les yeux. Je l’ai imité, pour ne plus penser ni à la terre, ni au ciel, ni à ma double agitation qui flottait entre les deux. Je n’ai plus pensé qu’à la plage qui m’attendait là-bas.

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Ce qu’elle ne m’a pas dit – Isabelle Bary

525blog

Quel est le point commun entre une quadragénaire moderne, belge et blonde du XXIe siècle et un trappeur amérindien né dans les années ’20 ? Le sang !
Marie a quarante-sept ans. Avec Alex, son mari, et Nola, leur fille de seize ans, ils forment une famille bourgeoise contemporaine : un boulot accaparant, une indispensable vie sociale, un chien à poils longs, des engueulades et des fous rires, des sushis le samedi, des impertinences d’ado avec un peu d’herbe fumée en cachette et, bien sûr, trop d’Internet. Rien d’extraordinaire, en somme.
Mais ça, c’était avant. Avant que Marie découvre le secret bien gardé du passé passionné et violent qui est le sien. Tantôt cruelle et tantôt drôle, émouvante et parfois désespérée, la révélation de ce secret tisse peu à peu une histoire qui rapprochera Marie de sa fille.
Parce que nous avons tous de vieux secrets, petits ou grands, l’auteur de Zebraska célèbre, dans son huitième roman, l’imagination, la mémoire, l’amour, l’humour et la joie de vivre comme alternatives au silence.

Isabelle Bary est née à Vilvorde en 1968, d’une maman mi-flamande, mi-anglaise, et d’un papa bruxellois francophone. Comme les chevaux, la lecture et le chocolat, l’écriture a conquis son cœur dès l’enfance, mais la possibilité de la vivre n’est venue que bien plus tard, après ses études d’ingénieur commercial Solvay et une courte vie de femme d’affaires.
En librairie le 2 septembre 2016

Les premières lignes
Les doigts crispés sur le volant, Alex pilonna le frein. Marie poussa un petit cri qu’elle estima d’emblée ridicule : il n’y avait eu aucun impact. Un homme se tenait là, droit devant eux, au milieu de cette rue tranquille caractéristique des quartiers bourgeois. Un homme nu. Entièrement nu ! Alors qu’Alex se remettait de l’effort fourni pour éviter l’obstacle en récitant silencieusement un vers de Baudelaire, Marie calmait sa tachycardie en calculant le nombre de microsecondes qui auraient transformé ce moment surréaliste en cauchemar sanglant. Jamais ils ne sauraient qui était cet homme. Ni même son âge, s’il était beau ou moche, effrayé ou amusé. Les phares n’éclairaient qu’une certitude : le genre était masculin ! Lorsqu’Alex s’apprêta à le rejoindre, l’inconnu fit volte-face, leur offrant la version pile de son bas-ventre. En quelques secondes à peine, il avait disparu. On aurait pu croire alors que rien ne s’était passé. Sauf que Marie tremblait. L’incident avait éveillé cette chose en elle. Cette chose dont elle ne parle pas et qui l’habite depuis toujours. Non, pas depuis toujours, mais c’est pareil. L’effet est le même, tétanisant. Alex savait, bien sûr. Alors, il lui a caressé la joue puis, y approchant ses lèvres à la manière d’un baiser, il lui a susurré ce qui lui venait simplement à l’esprit : Ce type, Marie, avait la fesse molle !
Le rire était sans aucun doute le plus joli trait d’union entre ces deux-là.

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Envol des rencontres en cette rentrée

Beaucoup de dates à noter pour septembre et octobre. Les voici rassemblées par auteur :

Anne-Frédérique Rochat sera le 12 septembre dès 17 heures à la librairie À travers les mots à Rolle (Suisse) pour présenter son dernier roman Le chant du canari.
On la retrouvera le 26 septembre à la librairie Payot de Vevey. Le 3 octobre, c’est la librairie Le Rameau d’Or de Genève qui l’accueille aux côtés d’une autre auteure suisse, Lolvé Tillmans, pour une rencontre animée par Amandine Glévarec. Elle sera aussi le 17 octobre à la librairie Des livres et moi de Martigny.
Nous avons eu le plaisir d’apprendre que le roman d’Anne-Frédérique Rochat figurait parmi les six romans sélectionnés pour le Prix des Lecteurs de la Ville de Lausanne.

Après une présentation très réussie à Bruxelles à la librairie Filigranes le 3 septembre, Valérie Cohen dédicacera Monsieur a la migraine le 18 septembre de 17h30 à 20h à la librairie Once upon a Time de Linkebeek, le 27 septembre de 11h à 13h à la librairie Le Petit Filigranes à Uccle, le 25 septembre à la Bibliothèque de Boussu (Hainaut) pour une rencontre animée par Françoise Houdart et le 10 octobre de 15h30 à 18h30 à la librairie Cook & Book de Woluwe. Dans le cadre des festivités de son trentième anniversaire, la librairie L’Oiseau-Lire de Visé l’accueillera le 29 octobre à 20 heures pour un dialogue avec la sexothérapeute Julie Van Rompaey.

Auparavant, le 17 septembre à 20 heures, la librairie L’Oiseau-Lire – toujours elle – organisera une rencontre autour de notre 500e titre, Dans le bleu de ses silences, en compagnie de l’auteure Marie Celentin et de l’éditrice.

Françoise Houdart présentera son dernier roman, Victoria Libourne à la Bibliothèque centrale de la Province de Hainaut le 29 septembre à 19 heures. Auparavant, le 24 septembre à 20 heures, elle détaillera le parcours d’écrivain de Daniel Charneux, en compagnie de l’auteur, à la Maison culturelle de Quaregnon.

Véronique Emmenegger signera son Sorbet d’abysses à la librairie Payot de Vevey le 19 septembre. Toujours à Vevey, c’est le 8 octobre au Café littéraire qu’elle lira des extraits de son dernier roman.

Dans le cadre de la Fureur de Lire, Isabelle Bary (Zebraska) sera à la librairie L’Ivre de Papier à Jodoigne le 10 octobre dès 18 heures.
Elle donnera par ailleurs deux conférences à Florenville, à L’institut Saint-Anne sous l’égide de l’asbl Avance-toi, les 2 et 30 octobre. Le thème? L’enfant à haut potentiel, du mythe à la réalité, pour la première et L’enfant à haut potentiel, comment l’accompagner au quotidien? pour la seconde.
Elle participera aussi au premier Salon du Livre Proche à La Hulpe le 25 octobre.

Mathilde Alet et Mon lapin seront le 11 octobre à la Maison de la Francité, toujours dans le cadre de la Fureur de Lire. Le 20 octobre, l’auteure participera au Rendez-Vous littéraire organisé par Les Amis des Aveugles à Ghlin.

Michelle Fourez et son tout neuf Adrienne ne m’a pas écrit sont invités le 17 octobre au Salon de l’Eurométropole à Mouscron: Petit-déjeuner-lecture à la Bibliothèque le matin dès 10 heures et dédicace ensuite ainsi que l’après-midi dès 14 heures en compagnie d’autres auteurs de la région, dont François Salmon (Rien n’est rouge). Le 24 octobre, l’auteure sera à la librairie Decallonne de Tournai de 15h à 17h.

Deux rencontres bruxelloises au programme de Stanislas Cotton (Un fou dans la manche) : l’une animée par Veronika Mabardi à la librairie Candide à Bruxelles le 20 octobre à 19 heures et l’autre le 21 octobre à 19 heures à la librairie Tulitu, mais cette fois en compagnie de Soraya Amrani.

À noter encore que Daniel De Bruycker et son tout nouveau L’orée seront à l’honneur à la librairie La Procure de Tournai le 28 octobre à 18h30.

Floraison de rencontres en ce printemps ensoleillé

Le 25 avril à 10 heures, l’asbl Le Plaisir du Texte met Valérie Cohen (Alice et l’homme-perle) à l’honneur à la Bibliothèque d’Auderghem (Bruxelles) à l’occasion de l’opération Je lis dans ma commune – I love lire.

Ce même 25 avril, mais à 17 heures, François Salmon propose une approche plutôt ludique de son recueil de nouvelles Rien n’est rouge en compagnie du comédien François Gillerot à la librairie Chantelivre de Tournai (B).

Le 29 avril, la librairie Baobab de Braine-l’Alleud (B) accueille Isabelle Bary pour une rencontre autour de son best-seller Zebraska, qui met en scène un enfant HP.

Du 29 avril au 3 mai, c’est à Genève que cela se passe, et plus précisément au Salon du Livre et de la Presse. Le stand des Éditions Luce Wilquin y verra défiler pour des dédicaces les auteurs suisses «maison» Anne-Frédérique Rochat, Laure Mi Hyun Croset, Claudine Houriet, Véronique Emmenegger et Mélanie Chappuis. L’éditrice, quant à elle, interviendra lors des Assises de l’édition francophone organisées par le Salon les 29 et 30 avril.

Le 8 mai, Véronique Emmenegger présente son tout nouveau roman Sorbet d’abysses à la librairie La Fontaine à Vevey (CH). Le lendemain, on la retrouve à la librairie Payot de Lausanne. On pourra également la retrouver en juin à la librairie du Midi à Oron (CH).

Le 8 mai également, à 16 heures, la Bibliothèque de Mons (B) invite Françoise Pirart à présenter son roman Chicoutimi n’est plus si loin. La rencontre littéraire animée par Liliane Schraûwen sera suivie d’échanges avec le public.

Le 19 mai à 20 heures, Valérie Cohen (Alice et l’homme-perle) est l’invitée de la Bibliothèque communale de Braine-le-Comte. La rencontre est animée par Dolorès Descamps. Valérie Cohen en profitera pour lire en avant-première quelques pages de «Monsieur a la migraine», son quatrième roman à paraître fin août.

Le 30 mai à 10 heures, la Biblitohèque d’Ixelles (B) vous convie à un petit-déjeuner littéraire avec Mathilde Alet. La rencontre littéraire sera agrémentée de lectures d’extraits de son premier roman Mon lapin en duo avec une comédienne.

Le 30 mai toujours, mais à 16 heures, c’est Luc-Michel Fouassier que vous pourrez rencontrer à la librairie Le Pavé dans la mare à Élancourt (F). Il y sera bien sûr question de son fameux Zilien.

Le 6 juin, direction Rixensart (B) et la librairie Le chat botté pour une rencontre avec Isabelle Bary et Zebraska.

Enfin, le 27 juin, la librairie Payot de La Chaux-de-fonds (CH) propose une belle affiche : Alexandre Voisard et Claudine Houriet (Le mascaret des jours) échangeront sur leurs publications respectives.

Giboulées d’auteurs en mars…

Le jeudi 4 mars, la librairie Agora de Liège accueille Marie Celentin, dont le premier roman, Dans le bleu de ses silences, est déjà très remarqué; elle est présentée par Lucile Poulain.
Anne-Frédérique Rochat (À l’abri des regards) participe le 5 mars au colloque «Les nouvelles voix de la littérature romande» organisé par Jean-Michel Olivier à l’Université de Genève. On retrouvera aussi l’auteur le 18 avril en compagnie de plusieurs autres écrivains du catalogue à la Nuit de la Lecture (Maison éclose à Lausanne).
Le 5 mars toujours, mais en Belgique à la Bibliothèque d’Ottignies, Daniel Charneux rencontre de 14 à 15 heures les participants de la table de lecture autour de son roman Maman Jeanne. Dès 15h15, la rencontre s’élargira aux lecteurs de la bibliothèque, et l’auteur présentera sa vision de l’écrivain et son dernier roman Trop lourd pour moi.
Le même Daniel Charneux fait l’objet d’une communication du Professeur André Bénit (Université autonome de Madrid) lors du Colloque organisé les 27 et 28 mars par la Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut, dans le cadre de Mons 2015/Capitale européenne de la Culture et intitulé «Mons et le Hainaut, terre d’idées, d’inventions et de cultures». La communication donnée le 27 mars à 14h30 portera plus précisément sur «Daniel Charneux, du Hainaut au Japon impérial». Adresse du jour: Salle académique de la Faculté polytechnique, 31 boulevard Dolez à Mons.
Le 11 mars, c’est au tour de la Bibliothèque de Morlanwelz d’accueillir Isabelle Bary, autour de son dernier roman Zebraska, qui est d’ores et déjà un succès. Isabelle Bary sera aussi le 14 mars au Salon du Livre de Villers-la-Ville et le 17 mars à la librairie L’oiseau-lire de Visé.
Journée chargée pour Thilde Barboni (Les notes de Jimi H.) le 13 mars : à 12h30, elle est l’invitée de Jacques De Decker pour les Coups de Midi de la Bibliothèque des Riches-Claires à Bruxelles, et à 20 heures elle est accueillie par Françoise Houdart à la Bibliothèque de Boussu (Hainaut).
Sans oublier les auteurs qui dédicaceront leurs livres au premier salon international du livre au féminin Elles se livrent à Braine-l’Alleud. Et ceux qui signeront sur notre stand (G 80) au Salon du Livre de Paris.

En décembre aussi, vous pouvez les rencontrer…

DCF 1.0Et tout d’abord, un succès qui nous réjouit, le roman Zebraska d’Isabelle Bary démarre sur les chapeaux de roue… surtout en France. Déjà merci aux nombreux libraires qui le défendent !
Le passage d’Isabelle Bary à la Foire du Livre de Brive fut d’ailleurs un réel succès, de même que pour Alain Lallemand et Valérie Cohen.

Et merci aussi aux 350 lectrices du Prix Soroptimist 2014 de la romancière francophone qui ont plébiscité son précédent roman La vie selon Hope !

En cette fin novembre et en décembre, nos auteurs vous offrent plusieurs occasions de les rencontrer :
– Le 21 novembre à 20 heures, la Bibliothèque de Boussu (Hainaut) ouvre ses portes à Françoise Houdart pour son dernier roman Victoria Libourne. L’entretien sera mené par Daniel Charneux.
– La Foire du Livre belge accueille nos auteurs le week-end des 22 et 23 novembre au Centre culturel d’Uccle (Grand Foyer) : Michel Claise (le samedi à 16h35), Isabelle Bary (le dimanche à 14h10), Valérie Cohen (le dimanche à 11h) et Geneviève Damas (le samedi à 10h30).
– Et le même week-end, au salon Mon’s Livre (Mons Expo, Hainaut), une brochette d’auteurs seront présents sur le stand des Éditions Luce Wilquin : Mathilde Alet, Françoise Houdart, Daniel Charneux, Françoise Pirart, Valérie Cohen, Sarah Berti, Éric Brucher, Alain Lallemand, Michelle Fourez et Liliane Schraûwen.
– Le 22 novembre de 10h à 12h et dès 15h, Luc-Michel Fouassier dédicacera son dernier roman, Le zilien à la librairie de la Cour à Lésigny (Seine et Marne).
– Le même samedi 22 novembre dès 15h30, Isabelle Bary se fera un plaisir de rencontrer ses lecteurs à la librairie Once upon a Time à Linkebeek (près de Bruxelles).
– Le 25 novembre à 19h30, Eveline De Couvreur et le Petit Théâtre de la Ruelle (Lodelinsart, Belgique) accueillent Éric Brucher et La blancheur des étoiles pour une lecture d’extraits du roman, suivie d’un échange avec le public.
– le 29 novembre de 10h à 18h, Luc-Michel Fouassier sera présent au Salon du Livre d’Ozoir-la-Ferrière (Seine et Marne) sur le stand des Éditions Luce Wilquin.
– Le 2 décembre à 20 heures, on retrouve Isabelle Bary à la Bibliothèque locale du Centre de Woluwe-Saint-Pierre (Bruxelles) pour une rencontre animée par Aurelia Jane Lee.
– Le 6 décembre de 14h à 15h30, Anne-Frédérique Rochat dédicace son nouveau roman À l’abri des regards à la librairie Payot de Vevey (Suisse). On la retrouve une semaine plus tard le 13 décembre de 15h à 17h à la librairie Payot de Montreux.
– Le 12 décembre à 18 heures, la librairie Agora de Louvain-la-Neuve (B) accueille Michel Claise (Les poches cousues) et Françoise Roch (Les Banksters, Albin Michel) pour une rencontre, qui s’annonce passionnante, animée par Alain Lallemand (Ma plus belle déclaration de guerre).
Brive2014blog– Le 20 décembre de 15h à 18h, la librairie La Licorne à Uccle vous propose un joli plateau pour vos achats de Noël : Isabelle Bary (Zebraska), Alain Lallemand (Ma plus belle déclaration de guerre), Mathilde Alet (Mon lapin) et Valérie Cohen (Alice et l’homme-perle). Un quatuor d’auteurs aussi talentueux que sympathiques !

Une dernière chose à noter : le 6 février 2015 paraîtra le 500e titre des Éditions Luce Wilquin… un jalon pour nous, mais surtout un premier roman «hénaurme» dans tous les sens du terme… Restez attentifs !

Isabelle Bary primée en France

BarySoroptimistblog

Le Prix Soroptimist 2014
de la romancière francophone

a été attribué au deuxième tour à
Isabelle Bary
pour son roman
La vie selon Hope

Les autres finalistes étaient Laura Alcoba («Le bleu des abeilles», Gallimard), Scholastique Mukasonga («Notre Dame du Nil», Gallimard), Simonetta Greggio (« L’homme qui aimait ma femme», Stock), Pia Petersen («Un écrivain, un vrai», Actes Sud), Béatrice Shalit («Qui veut tuer Rosa Hoffmann», Julliard), Kettly Mars («Aux frontières de la soif», Mercure de France) et Suzanne el Kenz («Ma mère l’escargot et moi«, L’Aube).

Le prix sera officiellement remis le 15 novembre à l’Hôtel de Ville de Grenoble, en présence des centaines de lectrices des 52 clubs Soroptimist français qui ont voté.

Infos sur www.prixromansorop.fr
et sur http://www.wilquin.com/?s=La+vie+selon+Hope

Envie de rencontrer nos auteurs ?

Un agenda chargé pour octobre et novembre !

Daniel Charneux présente son dernier roman, Trop lourd pour moi, à la Roulotte théâtrale à Dour-Élouges le 2 octobre à 20 heures: La rencontre est animée par Françoise Houdart.

Françoise Houdart que l’on retrouve à la Roulotte théâtrale le 9 octobre à 19h30, mais cette fois pour une lecture-spectacle de son dernier roman, Victoria Libourne, en compagnie des comédiens de la troupe.
À noter également que Françoise Houdart participera le 16 octobre à l’émission Cinquante Degrés Nord enregistrée à Mons.
On retrouvera aussi Françoise Houdart le 7 novembre à la Maison culturelle de Quaregnon pour une présentation de son dernier roman, toujours avec la complicité de Daniel Charneux.
Le 9 novembre dès 15 heures, l’auteur accompagnera une balade littéraire dans Élouges dans les pas de Victor Regnart, le héros du roman Les profonds chemins.
Le mercredi 19 novembre à 19h30, la Maison du Livre de Saint-Gilles propose une lecture-spectacle inédite autour du centenaire de la Première Guerre mondiale, «1914-1918 : textes et chansons de la Grande Guerre». Parmi les textes sélectionnés par l’asbl Plaisir du Texte figure bien sûr un extrait de Tu signais Ernst K.
Le 21 novembre à 20 heures, c’est à la Bibliothèque de Boussu (Hainaut) que Victoria Libourne sera mise à l’honneur lors d’une rencontre agrémentée de lectures.

– À l’occasion de la Fureur de Lire, la librairie Agora de Louvain-la-Neuve accueille notamment Michel Claise (Les poches cousues) et Alain Lallemand (Ma plus belle déclaration de guerre), le 9 octobre à 17 heures. L’entretien est mené par Guy Delhasse,

– Toujours dans le cadre de la Fureur de Lire, et toujours le 9 octobre mais cette fois à 18h30, la librairie La Licorne à Uccle met notamment en valeur le premier roman de Mathilde Alet, Mon lapin, avec le concours d’Évelyne Guzy.

Isabelle Bary (Zebraska) sera à la Bibliothèque d’Uccle-Le Phare le 9 octobre à 20 heures et à la librairie À livre ouvert le 11 octobre à 1030. Elle dédicacera son roman au Salon Education de Charleroi, sur le stand EHP les 15 et 18 octobre.
Le librairie des Saules à Ohain l’accueille le 17 octobre de 18h30 à 20h pour un apéro-dédicace sympathique. Et la librairie Cook and Book (Woluwé) le 13 novembre à 19h30 pour une conférence organisée par l’association Parents-thèses. N’oublions pas la rencontre à la librairie Once upon a Time à Linkebeek le 22 novembre à 15h30.
Et retenez déjà la soirée du 2 décembre pour une rencontre à la Bibliothèque de Woluwe-Saint-Pierre, animée par Aurelia Jane Lee.

Anne-Frédérique Rochat (À l’abri des regards) vous attend à la librairie Des livres et moi de Martigny (Suisse) le 18 octobre à 15h30 pour une rencontre-dédicace. Et à la Biblitohèque de Vevey (Suisse) le 7 novembre à 19h15 : elle lira quelques auteurs japonais, avant de parler de son roman et d’en lire également des extraits.

Alain Lallemand (Ma plus belle déclaration de guerre), Valérie Cohen (Alice et l’homme-perle) et Isabelle Bary (Zebraska) dédicaceront leurs ouvrages à la Foire du Livre de Brive du 7 au 9 novembre. Un très bel évènement !
Profitant de son passage à Brive, Isabelle Bary rencontrera parents d’enfants HP et enseignants à l’École Pont Cardinal le samedi 8 novembre à 20h30 au cours d’une soirée animée par Élodie Vandewalle, de l’association Potentiels.

Luc-Michel Fouassier dédicacera son nouveau roman Le zilien au Salon de l’Autre Livre à l’Espace Blancs Manteaux à Paris les 15 et 16 novembre, et à la Librairie de la Cour à Lésigny, en région parisienne, le 22 novembre.

– La maison d’édition participe également, avec plusieurs auteurs, au Salon Mon’s Livre à Mons en Belgique les 22 et 23 novembre et au Salon d’Ozoir-la-Ferrière en France le 29 novembre.

Zebraska – Isabelle Bary

495blog

Martin Leroy, quinze ans six mois et vingt-deux jours, vient de recevoir un étrange cadeau : un paquet de feuilles reliées. Il croit d’abord à une farce – on ne lit plus de livres en 2050 –, mais lorsqu’il découvre sur la première page la dédicace À mon petit zébron Marty, il est pris d’un véritable tremblement. Au risque de paraître ringard, il entame clandestinement la lecture de ce texte qui dévoile la vie mystérieuse et bouleversée d’un enfant Haut Potentiel dans les années 2010 et celle de sa mère touchante et burlesque à la fois… Il comprend peu à peu qu’il n’est pas étranger aux secrets bien gardés que renferme le récit.
On les appelle HP, HPI, surdoués, précoces, zèbres… Comme la plupart d’entre nous, Isabelle Bary ignorait tout de leur monde extra-ordinaire avant d’y être inopinément plongée. À l’abri de toute prétention, avec tendresse, humour et fantaisie, Zebraska tente de démystifier ces enfants pas comme les autres, menottés à des clichés fumistes et si souvent incompris.
Un roman où se reconnaîtront en souriant tous les parents soucieux de léguer tant bien que mal leur héritage à leurs enfants.
En librairie le 17 octobre

Les premières lignes
Je ne sais pas très bien par où commencer…
C’est déjà un commencement, non ?
En tout cas, ce livre est né quand j’appartenais encore à la catégorie de ceux qui n’arrivent pas à poétiser leurs privilèges. Vous voyez ? Non ! Eh bien, un peu le genre de type qui prend la vie pour un handicap et qui se complaît dans cette insatisfaction. C’était il y a trois mois, la veille de ce Noël 2049. Mon père était entré dans ma chambre, l’air sérieux et doux à la fois, une mixture étrange dont il détient le monopole, en prononçant mon nom comme on entame une déclaration : Martin…
À l’évidence, je m’appelle Martin (un nom classique qui ne suppose aucune association stupide, merci papa, maman !). J’ai quinze ans. Je suis né le 24 mai 2035. C’était un lundi. Je le sais, je hais les lundis ! Ils sont brun foncé, larges comme des tunnels dans lesquels on est forcés de s’avancer. Quand j’épelle les lettres dans ma tête (l-u-n-d-i), cela m’emplit d’angoisse. Ce n’est pas pareil pour samedi (qui est jaune canari) et dont les syllabes sentent bon. Il paraît que la majorité des gens ne voient pas le monde comme moi. Comment je le sais ? On me l’a expliqué (tympanisé !) depuis que je parle (et j’ai parlé tôt), j’ai compris le principe (je comprends vite), et enfin, j’ai admis (ça, ça a été un peu plus long). Alors, on (moi surtout) s’est adapté. Il paraît que tout ce cheminement est très important.
Ma mère est belle et drôle et futée. Mon père ? C’est Dieu en personne !
Vous voyez le tableau ?

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À découvrir bientôt…

Rentrée2014

La vie selon Hope – Isabelle Bary

Le jeune Sébastien Blom est un aventurier. Fraîchement diplômé, il refuse de devenir simple vétérinaire de campagne et quitte son petit village belge pour l’Inde où il travaille dans une importante société d’agro-alimentaire. Il ne soigne donc pas les animaux, il ménage leur estomac ! Jusqu’au jour où, au hasard d’une rue de Delhi, il tombe sur Hope, jeune paria fouillant les poubelles et qui lui fera redécouvrir la sensation divine de guérir. Il décide alors de retourner en Belgique pour y ouvrir un cabinet vétérinaire. L’entreprise relève du défi. Entre anecdotes tendres ou drôles et épisodes douloureux, Sébastien Blom nous emmène dans ce monde particulier où la relation entre l’homme avec l’animal dévoile peu à peu à l’homme qui il est vraiment.
Ce petit monde ne serait pas aussi décapant s’il ne nous était aussi conté par Hope, cet être fragile que Sébastien a fini par adopter et qui, étrangement, a oublié de grandir.
Chez votre libraire ou, à défaut, à commander ici
Existe également au format numérique téléchargeable sur tous les types de liseuse

Les premières lignes
C’est sans doute la plus grande révélation que Hope eut dans sa vie : Sébastien Blom. Et lorsqu’il le vit pour la première fois, Hope fouillait les poubelles. Les coups du sort ont toujours cette fâcheuse tendance à se révéler dans les moments les plus ordinaires.
Hope fut le premier à l’apercevoir, dans la chaleur blanchâtre d’une Delhi de fin de jour, quand tous les intouchables, comme lui, sortent de nulle part pour affronter la ville, sa valse polluée et ses détritus.
Hope vit ses pieds d’abord, des baskets grises qui, comme toutes les autres, étaient passées sans le voir. Mais celles-ci réapparurent quelques secondes plus tard, à reculons, exactement dans leurs traces. Elles s’immobilisèrent devant lui et Hope se recroquevilla. Pour se mettre à l’abri d’une insulte ou d’un coup. Mais une main immense plongea vers lui, au milieu des déchets épars dont Hope avait espéré extraire une denrée comestible. La main l’a levé haut, jusqu’à un visage perplexe, tordu par la pitié et le dégoût. Malgré tout, l’homme l’a serré contre lui. Hope a posé sa tête au creux du cou de l’inconnu qui sentait bon les fleurs et le bois et il sut à cet instant précis que leurs destins seraient liés à jamais.

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Isabelle Bary – La prophétie du jaguar

Laure n’aime pas les chevaux, et Paul Schmidt déteste les histoires. Ces deux-là n’auraient jamais dû se rencontrer. Pas plus que Grâce, vingt-cinq ans, 1,65 m et 180 kg, ne devrait croiser Nono, un sans-abri perturbé par une vieille lettre qu’il finira par glisser sous sa porte.
Une rencon­­tre improbable entre quatre personnages un peu décalés que tout aurait dû séparer.
Pour son troisième roman, après Le cadeau de Léa (2008) et Baruffa (2009), Isabelle Bary mêle le vrai et le faux, exacerbe la fiction au service d’un texte étonnant.
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Les premières lignes

Toute ma vie, j’ai attendu ce moment.
Tu comprends ?
Non, bien sûr, tu ne peux pas comprendre.
Toi, tu vois juste un type sale et usé que tout le monde appelle « Nono » et qui chiffonne une vieille lettre fripée entre ses doigts. Comme un gamin qui hésite, planté tout raide devant une petite maison, là de l’autre côté de la rue.
Pourquoi avoir attendu tout ce temps ?
Ben, pour rester en vie, tiens !
Oui, c’est exactement ça : c’est l’attente de ce jour qui m’a donné la force de vivre.

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