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Où rencontrer nos auteurs en mars ?

A la Foire du Livre de Bruxelles, bien sûr, sur notre stand n° 220… ils sont nombreux en dédicace pendant les cinq jours, merci de vous reporter à l’agenda de la Foire sur le site flb.be.
A la Foire du Livre, les Editions Luce Wilquin fêtent leurs 20 ans le jeudi 1er mars avec une lecture-spectacle proposée par la Compagnie Albertine, 20 ans, cela se fête… avec vous!, 20 auteurs, 20 extraits du catalogue lus pas Christian Crahay et Sandrine Bonjean, accompagnés au violoncelle par Sigrid Vandenbogaerde. Cela se passe à 18 heures, à l’espace Police de caractères.
Le 1er mars à 20h30, Françoise Lalande (Nous veillerons ensemble sur le sommeil des hommes) participe à un grand débat animé par Eddy Caekelberghs et organisé à l’ULB par l’Union des anciens étudiants.
Luc-Michel Fouassier dédicace son roman Un si proche éloignement au Salon du Livre de Provins, en Seine et Marne, les 10 et 11 mars. Le 24 mars après-midi, il va à la rencontre de ses lecteurs à la librairie Vaux Livres de Vaux-le-Pénil.
Le 11 mars à 10 heures, dans le cadre d’Anderlecht au féminin, Geneviève Damas, Prix Rossel 2011 avec Si tu passes la rivière, rencontre ses lecteurs à la Bibliothèque de l’Espace Maurice Carême, en compagnie de Laurent Dehossay. À noter que Geneviève Damas participe à de nombreuses rencontres en classe durant tout le printemps.
Eric Brucher vous attend le 16 mars à 19 heures à l’Espace culturel de Grez-Doiceau à Néthen dans le cadre des Nuits d’encre; le Goût des lettres est consacré à son second roman intitulé Colombe.
Les Editions Luce Wilquin sont bien sûr présentes au Salon du Livre de Paris (stand F32). Geneviève Damas, Line Alexandre, Luc-Michel Fouassier, Françoise Lison-Leroy, Annick Stevenson et Valérie Cohen y dédicacent leur dernière parution.
Le 23 mars à 19 heures, Françoise Houdart présente Isabelle Bary (La prophétie du jaguar) à la Bibliothèque de Boussu, dans le cadre des rencontres culturelles.
Laure Mi Hyun Croset compte parmi les invités du Salon des Dames à Nevers, les 24 et 25 mars. Elle y dédicace ses deux ouvrages (Les velléitaires et Polaroïds), mais participe aussi à une rencontre avec Laurence Cossé et Régine Deforges, rencontre animée par Baptiste Liger (collaborateur de Lire, Jeux d’épreuves et Technikart).
Le 27 mars à 19 heures 30, Eveline De Couvreur présente Justine Lalot (Pas grand-chose) dans le cadre des rencontres littéraires du Petit Théâtre de la Ruelle à Lodelinsart.
Enfin, le 30 mars à 19 heures 15, Laure Mi Hyun Croset reçoit l’Eve de l’Académie Romande 2011-2012 pour Polaroïds, dans le cadre de la grande fête de l’Académie Romande, à la Maison de quartier des Eaux-Vives.

Mère de l’année ! – Line Alexandre

Si l’amour est la grande question de l’existence, quelle en est la réponse ?
Lisa ne sait pas, Lisa pour qui tout débute quand une amie l’inscrit en cachette au concours de la meilleure mère de l’année. Cette amie trop bien intentionnée rêvait qu’on lui dise en face qu’il n’est pas si évident d’être une bonne mère.
Ce qui se voulait une parenthèse excitante dans une vie morne deviendra bientôt une épreuve de vérité, car une fois ouverte la boîte de Pandore, les secrets et les regrets s’échappent contre notre gré.
Le second roman de Line Alexandre après Petites pratiques de la mort (2008)
Chez votre libraire conseil ou à commander ici
Existe également au format numérique téléchargeable sur tous les types de liseuse

Les premières lignes
Il faut que je parle à quelqu’un, quelqu’un qui m’écoute sans mot dire. Pa Noé a toujours été silencieux, je veux croire qu’il s’agissait d’une forme d’attention.
Et la mort ne peut qu’avoir développé ces qualités.
J’ai cueilli dans le jardin quelques roses orangées, que j’ai baguées de papier alu.
Allée 34 B à droite, une adresse de boîte postale.
Je gare ma voiture devant l’entrée du cimetière et moteur coupé, j’attends. Je n’arrive pas à me décider, soudain intimidée, mes mains étranglent le bouquet. Le grand soleil luit dehors. Je ferme les yeux, la tête appuyée au dossier et je plonge dans la nuit du souvenir. Sept ans déjà.
C’était un début d’hiver grincheux, timide qui crachinait ses humeurs. Maman Rose avait téléphoné : Pa Noé était parti depuis midi, en claquant la porte, ils s’étaient disputés, rien d’original si ce n’est que je n’en étais désormais plus le prétexte mais bien Phil auquel le rôle allait comme un gant.
Pa Noé avait pris son vélo. Il pédalerait avec rage sur les chemins pour s’épuiser et rentrer s’avouer vaincu. Pourquoi maman Rose était-elle inquiète ? Le scénario était connu.

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