Archives par étiquette : Anne-Claire Cornet

Anne-Claire Cornet – Île et elles

Collection Sméraldine, 2004
14 x 20,5 cm, 158 pages
ISBN 2-88253-253-9
Prix: EUR 16.-

Anne-Claire Cornet, née à Bruxelles en 1960, y enseigne l’anglais. «Île et elles» est le cinquième roman de cet auteur sensible et généreux, qui publie depuis ses débuts aux Éditions Luce Wilquin. Ses précédents titres : «Yol» (1996), «Nacre et ambre» (1998), «Aimer Marie» (1999) et «Isabelle dansait» (2003).

«D’où vous vient cette douceur, Louis ?… Ce talent à aimer?» Est-ce la nuit ou les flammes du feu qu’ils se sont allumé en attendant le bateau?… Il y a quelque chose de familier dans le visage, la voix de la jeune femme qui lui pose cette question, quelque chose qui le cherche, et ne le trouve pas, pas encore… En attendant, de question en question, (et elle sait y faire!), Louis se raconte. Sur cette île au milieu de nulle part, il lui parle, tout simplement, d’elles, Hélène, Catherine et Anne, et Myriam.

Existe également au format numérique téléchargeable sur tous les types de liseuse

Les premières lignes
« Sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? – … Pardon… ? – Vous allez vous rendre aveugle à fixer la mer comme cela… Attendez que je grimpe jusqu’à vous… Ouf ! ce n’est plus de mon âge !… Je me présente, Louis Clerbois. – Bonjour… Mm… Bonsoir, plutôt. – Oui, la journée se termine, il commence à faire un tout petit peu plus frais… Vous permettez que je m’assoie ?… Non, ne bougez pas, il y a bien assez d’ombre pour deux… Vous savez, j’ai bien cru être resté seul sur cette île, mais je vois que le bateau vous a oubliée aussi…

Anne-Claire Cornet – Aimer Marie

Anne-Claire Cornet, née en 1960, vit à Bruxelles où elle enseigne l’anglais. Son premier roman, «Yol», publié chez Luce Wilquin en 1996, a obtenu une critique très favorable.

Depuis son enfance, Marie cherche à tout prix à se faire aimer… et échoue dans toutes ses tentatives, jusqu’au jour où un amour tout neuf la réconcilie avec elle-même et avec ses enfants. Troisième roman d’une jeune femme à l’imaginaire et à l’écriture débordant de charme.

Anne-Claire Cornet – Nacre et ambre

Née en 1960, Anne-Claire Cornet est professeur d’anglais à Bruxelles. Elle a fait ses débuts romanesques en 1996. Tous ses titres figurent au catalogue des Éditions Luce Wilquin : «Yol» (1996), «Nacre et ambre» (1998), «Aimer Marie» (1999), «Isabelle dansait» (2003) et «Île et elles» (2004)

Lise raconte l’histoire de Claire, et le texte qui se déroule sur le papier lui parle de son histoire à elle, la précède et la rattrape en même temps. Roman en miroir où l’émotion affleure sans cesse. « Écrire l’histoire de Claire, c’était tenter d’être moi-même, pousser le jeu et laisser la peur, la rage, l’impatience monter… C’était me méfier aussi. De ce qu’elle aurait pu faire de tout cela. […] Parler sépare. Je me suis tue, je n’ai plus bougé si longtemps… Ève, est-ce qu’écrire c’est encore parler?… »

Les premières lignes
Claire ne s’attardait jamais après le cours. Elle quittait la salle, sitôt le salut final exécuté, et rentrait chez elle lentement, pour ne rien perdre du coulé des gestes gagné tout au long du travail silencieux. Ces cours de tai-chi, c’était une idée de Lise : essaie, lui avait-elle dit, je pense que tu aimeras. Et, oui, elle aimait cet enchaînement de mouvements lents et souples qu’elle tentait de reproduire en suivant le reflet de Liam dans les miroirs. Elle percevait à les répéter inlassablement combien toute chose n’est qu’en sa mouvance, ne se transforme jamais que pour revenir sur […]

Anne-Claire Cornet – Yol

Née en 1960, Anne-Claire Cornet est professeur d’anglais à Bruxelles. Elle a fait ses débuts romanesques en 1996. Tous ses titres figurent au catalogue des Éditions Luce Wilquin : «Yol» (1996), «Nacre et ambre» (1998), «Aimer Marie» (1999), «Isabelle dansait» (2003) et «Île et elles» (2004)

«Il y a la narratrice, jeune femme fragile et pleine d’espoir, et le déroutant Joël, devenu Yol, aveuglé par l’amour de la musique au point qu’il en perd toute attention au monde extérieur.[…] Un récit profondément féminin, poétique et riche de sensibilité.» [Marc Baronheid, Week-End Le Vif / L’Express]

Les premières lignes
Yol, Je rêve de toi, je pense à toi, je rêve de toi, je pense à toi… Il faudra qu’un jour je te raconte cette joie un peu folle de te savoir dans l’école, les filatures dans les couloirs, les coups au coeur pour des petits riens immensément merveilleux : ton pull oublié sur une chaise, une voiture de la même couleur que la tienne sur la route, ton nom entendu ici ou là… Me croiras-tu si je te dis le frisson qui m’a parcourue avant même de te voir pour la première fois ? Il y avait quelque chose dans l’air, une transparence, une impression de baiser dans le cou. Les visages familiers […]