Archives de catégorie : Publications

Françoise Houdart – La Vie, couleur saison

Françoise Houdart est née et vit à Boussu, un petit coin du Hainaut belge où l’imaginaire se ressource au feu couvé des terrils noirs. Elle enseigne l’allemand et l’anglais à de futurs professeurs de langues. D’abord poétesse impressionniste, elle est romancière depuis dix ans.
Ses romans, tous publiés chez Luce Wilquin : «La part du feu» (1991), «Camino» (1993), «Quatre variations sur une fugue» (1993), «…née Pélagie D.» (1996), «Femme entre quatre yeux» (1999)

«Le critique dira : ce roman aurait besoin d’être élagué, éclairci ; il devrait tenir droit sans ces aspérités. Mais l’émotion, le fil dénudé de l’âme doit s’inscrire et suivre son pas de fouine, sa paresse de cristal.» [Carl Norac, Audax]

Michèle Morhange – Le Piège

«Sorte de huis-clos au sein d’une nature hostile, qui s’achèvera par la noyade pitoyable et inexplicable d’une jeune femme.» [Henri van Nieuwenhuysen, Courrier de Gand]

Pierre-Alexis Ladame – Il faut unir l’Europe (Un Témoin du XXe siècle 5)

Les premières lignes
Le présent volume, «Il faut unir l’Europe, mais quelle Europe?», cinquième de la série «Un Témoin du XXe siècle», s’ouvre en 1950, année charnière des cent dernières années de l’Ère chrétienne. Selon une tradition bien plus ancienne, c’est à l’équinoxe de cette année-là, donc le 21 mars 1950, que doit débuter l’Ère du Verseau, qui est, comme son nom l’indique, celle de la communication, de l’intelligence. Nous y reviendrons. Si l’on voulait résumer en un seul mot les quatre tomes précédant celui-ci, le terme «ignorance» s’imposerait certainement.

Vinciane Moeschler – Schéhérazade ma folie

«Pour nous raconter l’histoire d’Héloïse – écrivain en herbe elle aussi – et de son amant, comme pour nous narrer les tragiques mésaventures de son frère Timy qui erre de boîte en boîte pour finir par sombrer, [Vinciane Moeschler] charge son écriture d’un érotisme aussi prégnant que les vapeurs d’un hammam.» [Vincent Volet, Le Matin]

Pierre-Alexis Ladame – La Capitulation de Yalta (Un Témoin du XXe siècle 4)

Les premières lignes
Le Pacte conclu le 22 août 1939 entre Hitler et Staline a produit une invraisemblable commotion en Occident. À Genève, siège de la Société des Nations, l’information est tombée comme une bombe. Les «milieux généralement bien informés», qui s’étaient obstinés, comme les fameux petits singes de l’antique légende, à fermer les yeux et à se boucher les oreilles à propos des dictateurs brun ou rouge, sentaient soudain la terre se dérober sous leurs pieds et le monde basculer dans la Trappe du Destin.

Michèle Morhange – Le Jardinier de la solitude

«Ce premier roman est une heureuse découverte. Atmosphère, atmosphère. On se croirait chez Simenon. Frissons garantis.» [Josiane Vandy, Gaël]

Claudine Houriet – Saisons premières

Claudine Houriet, écrivain et peintre suisse, vit dans la partie française du canton de Berne. Elle a déjà publié un roman, «Saisons premières», et deux recueils de nouvelles, «Le Rire des Parques» et «L’Invitation de l’Ange», chez Luce Wilquin.

Est-il possible, pour une femme de quarante ans, accompagnée de deux grandes filles, de reconstruire un bonheur perdu ? De renouer avec une idylle d’adolescence ? De trouver la force nécessaire pour contrer les impondérables de l’existence ? Ce roman est écrit dans une langue superbe, par petites touches, comme un tableau impressionniste. Sa musique est envoûtante.

Pierre-Alexis Ladame – Les Mirages de Munich (Un Témoin du XXe siècle 3)

Les premières lignes
Dès les premières pages de «Sarajevo», tome initial de «Un Témoin du XXe siècle», et à plusieurs reprises ensuite, nous avons cité la fameuse prophétie de Tocqueville, formulée en 1835: Il y a aujourd’hui sur la terre deux grands peuples […] les Russes et les Anglo-Américains. Tous les autres peuples paraissent avoir atteint peu à peu les limites qu’a tracées la nature […], eux seuls marchent d’un pas aisé et rapide dans une carrière dont l’oeil ne saurait encore apercevoir les bornes. L’Américain […] a pour principal moyen d’action la liberté; le Russe, la servitude.

Pierre-Alexis Ladame – Les Monstres de Versailles (Un Témoin du XXe siècle 2)

Les premières lignes
«Les Monstres de Versaille, ou l’Europe traumatisée, 1919-1929», est le second tome d’un ensemble de sept volumes intitulé «Un Témoin du XXe siècle», dont le but est, selon le conseil de Dante Alighieri, d’étudier le passé avant que l’Occident ne s’obscurcisse, afin que ne se répètent pas les mêmes erreurs dramatiques ceux qui seront aux responsabilités à l’orée du Troisième Millénaire. Le premier tome, «Les colombes de Sarajevo ou l’Europe foudroyée», a couvert la période 1900-1919. La première décennie qui, au fond, faisait encore partie du XIXe siècle, a été brièvement survolée.

Pierre-Alexis Ladame – Les Colombes de Sarajevo (Un Témoin du XXe siècle 1)

Les premières lignes
Le chroniqueur n’écrit pas ses souvenirs dans un but autobiographique. Il voudrait que chaque lecteur puisse se mettre à sa place et retrouver, à travers ce récit, le souffle redonnant vie au passé. Le Moi du lecteur, comme celui du chroniqueur, va se transposer d’un lieu à l’autre, pour comprendre la suite de l’évolution historique du dedans et selon son unité centrale. Tous les personnages historiques, et les événements auxquels ils sont mêlés, ont été scrupuleusement respectés: les paroles qu’ils prononcent sortent littéralement de leur bouche ou de leur plume.

Nicole Métral – Le Journal de Clémentine

Gabrielle Duchoud – Lune en bélier

Ursula Gaillard, née en 1947, vit en Suisse romande. Traductrice de Nicolas Meienberg et d’autres écrivains alémaniques, elle est l’auteur de plusieurs essais historiques (Femmes et syndicats, 1980, et Retards de règles, 1983, en collaboration avec Annik Mahaim ; Mieux qu’un rêve, une grève, 1991) et d’un récit, Paysage arrêté, paru en 1986.

«On croyait le roman par lettres dépassé. Il renaît, avec Gabrielle Duchoud, sous une forme aérée (et aérienne) qui lui vaudra sans doute de nouveaux adeptes. […] un récit où l’éternelle quête du bonheur prend un visage contemporain. » [Luc Weibel, Journal de Genève ]