Noir Pastel
14 x 20,5 cm, 320 pages
ISBN 978-2-88253-434-7
EUR 22.-
Avril 2004. Alors que la Télévision romande fête son cinquantième anniversaire, un de ses réalisateurs est assassiné sur la Plaine de Plainpalais en plein marché aux puces. Le Commissaire Mallaury, fraîchement nommé à la succession du Commissaire Simon parti à la retraite, se serait bien passé, pour sa première grosse affaire criminelle, d’un cadavre aussi « people ». Surtout qu’une deuxième énigme vient compliquer son enquête, précisément sur cette plaine où est né le cinéma suisse il y a un siècle…
Le nouveau (et très attendu) roman de Corinne Jaquet dans sa série de polars sur des quartiers de Genève
Ce titre est retiré de la vente.
Les premières lignes
Que ferait un homme sachant qu’il va mourir dans moins d’une heure?
Il n’irait certainement pas se préparer un café.
C’est pourtant ce que fit Fernand lorsque onze coups sonnèrent au clocher de Saint-Boniface. Un Nescafé. Vite fait au micro-ondes. Puis il forma un numéro sur le clavier de son téléphone : occupé. « Je rappellerai plus tard. » Qu’il croyait.
Ne se doutant toujours de rien, il alla se rasseoir sur le balcon. Ce n’était pas vraiment un balcon, mais plutôt une loggia, une véranda, un « bow-window », un jardin d’hiver, bref une petite pièce en losange située dans l’angle de l’immeuble et donc de l’appartement. Les vantaux supérieurs s’ouvraient pendant l’été. On se croyait alors suspendu au-dessus de la Plaine de Plainpalais, une loge de choix pour survoler le monde.
Fernand y avait installé une partie de son bureau, son poste d’observation.