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Un fou dans la manche – Stanislas Cotton

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Devant l’insistance de Mariana, le commissaire Santino Cuffaro a cédé : d’accord pour quelques jours de vacances. Et le voilà sur la terre de ses origines, pas celle où il est né, mais celle de sa famille, de son sang. Ils séjournent dans le village de son père au pied de l’Etna : a muntagna.
Septembre, été finissant, dernière fête au Camping Mare Blu, dernière bagarre. Salvatore Volpino et Andrea Pastore spéculent sur leur avenir. Elena Lanfredi – l’Azzurra – court la montagne, guettant l’éruption qui s’annonce. Don Cosimo célèbre la messe, hanté par les fesses de sa gouvernante.
Mais voilà qu’on découvre le corps d’une jeune femme sur la plage. Il n’en faut pas plus pour que Santino se remette à gamberger sérieusement ; il imagine qu’une malédiction le poursuit, qui met en péril la vie des gens et provoque leur mort violente. Car, hélas, ce cadavre est le premier d’une longue série…
Auteur dramatique souvent primé et joué, Stanislas Cotton signe ici son quatrième roman, qui poursuit les aventures du commissaire Santino Cuffaro, déjà rencontré dans Rosalinde Miller (2014).
En librairie le 18 septembre

Les premières lignes
Un battement sourd résonne dans la nuit. Haletant. Répétitif et assommant. C’est samedi soir, les derniers touristes de la saison s’agitent au Camping Mare Blu, trois étoiles et une chique. Trois étoiles défraîchies peintes sur l’enseigne bleue qu’éclairent des tubes au néon. Le Mare Blu offre plage et piscine, bar et petite restauration, toilettes et douches, presque correctement entretenues par la signora Daria – silhouette ronde en tablier rose qui se dandine du matin au soir autour des blocs sanitaires –, machines à laver, épicerie… Gémissements la nuit sous les toiles de tentes et sous les étoiles : ces folles, vise leurs fioles filantes dans la nuit ! Gémissements au clair de lune et grincements de sommiers, plutôt moyens, dans les bungalows.
La musique repart de plus belle. Sûr, il y a de l’ambiance au Mare Blu.

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Envol des rencontres en cette rentrée

Beaucoup de dates à noter pour septembre et octobre. Les voici rassemblées par auteur :

Anne-Frédérique Rochat sera le 12 septembre dès 17 heures à la librairie À travers les mots à Rolle (Suisse) pour présenter son dernier roman Le chant du canari.
On la retrouvera le 26 septembre à la librairie Payot de Vevey. Le 3 octobre, c’est la librairie Le Rameau d’Or de Genève qui l’accueille aux côtés d’une autre auteure suisse, Lolvé Tillmans, pour une rencontre animée par Amandine Glévarec. Elle sera aussi le 17 octobre à la librairie Des livres et moi de Martigny.
Nous avons eu le plaisir d’apprendre que le roman d’Anne-Frédérique Rochat figurait parmi les six romans sélectionnés pour le Prix des Lecteurs de la Ville de Lausanne.

Après une présentation très réussie à Bruxelles à la librairie Filigranes le 3 septembre, Valérie Cohen dédicacera Monsieur a la migraine le 18 septembre de 17h30 à 20h à la librairie Once upon a Time de Linkebeek, le 27 septembre de 11h à 13h à la librairie Le Petit Filigranes à Uccle, le 25 septembre à la Bibliothèque de Boussu (Hainaut) pour une rencontre animée par Françoise Houdart et le 10 octobre de 15h30 à 18h30 à la librairie Cook & Book de Woluwe. Dans le cadre des festivités de son trentième anniversaire, la librairie L’Oiseau-Lire de Visé l’accueillera le 29 octobre à 20 heures pour un dialogue avec la sexothérapeute Julie Van Rompaey.

Auparavant, le 17 septembre à 20 heures, la librairie L’Oiseau-Lire – toujours elle – organisera une rencontre autour de notre 500e titre, Dans le bleu de ses silences, en compagnie de l’auteure Marie Celentin et de l’éditrice.

Françoise Houdart présentera son dernier roman, Victoria Libourne à la Bibliothèque centrale de la Province de Hainaut le 29 septembre à 19 heures. Auparavant, le 24 septembre à 20 heures, elle détaillera le parcours d’écrivain de Daniel Charneux, en compagnie de l’auteur, à la Maison culturelle de Quaregnon.

Véronique Emmenegger signera son Sorbet d’abysses à la librairie Payot de Vevey le 19 septembre. Toujours à Vevey, c’est le 8 octobre au Café littéraire qu’elle lira des extraits de son dernier roman.

Dans le cadre de la Fureur de Lire, Isabelle Bary (Zebraska) sera à la librairie L’Ivre de Papier à Jodoigne le 10 octobre dès 18 heures.
Elle donnera par ailleurs deux conférences à Florenville, à L’institut Saint-Anne sous l’égide de l’asbl Avance-toi, les 2 et 30 octobre. Le thème? L’enfant à haut potentiel, du mythe à la réalité, pour la première et L’enfant à haut potentiel, comment l’accompagner au quotidien? pour la seconde.
Elle participera aussi au premier Salon du Livre Proche à La Hulpe le 25 octobre.

Mathilde Alet et Mon lapin seront le 11 octobre à la Maison de la Francité, toujours dans le cadre de la Fureur de Lire. Le 20 octobre, l’auteure participera au Rendez-Vous littéraire organisé par Les Amis des Aveugles à Ghlin.

Michelle Fourez et son tout neuf Adrienne ne m’a pas écrit sont invités le 17 octobre au Salon de l’Eurométropole à Mouscron: Petit-déjeuner-lecture à la Bibliothèque le matin dès 10 heures et dédicace ensuite ainsi que l’après-midi dès 14 heures en compagnie d’autres auteurs de la région, dont François Salmon (Rien n’est rouge). Le 24 octobre, l’auteure sera à la librairie Decallonne de Tournai de 15h à 17h.

Deux rencontres bruxelloises au programme de Stanislas Cotton (Un fou dans la manche) : l’une animée par Veronika Mabardi à la librairie Candide à Bruxelles le 20 octobre à 19 heures et l’autre le 21 octobre à 19 heures à la librairie Tulitu, mais cette fois en compagnie de Soraya Amrani.

À noter encore que Daniel De Bruycker et son tout nouveau L’orée seront à l’honneur à la librairie La Procure de Tournai le 28 octobre à 18h30.

Notre Rentrée littéraire 2015

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Rosalinde Miller – Stanislas Cotton

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Le facteur Melville Tournepierre profite des beaux jours pour gravir le col de la Flèche au guidon de sa bicyclette et distribuer le courrier aux habitants du plateau. Il y grimperait deux fois s’il le fallait, car cet été une jeune femme a élu domicile dans la maison de sa tante. Mais ce matin-là, quelque chose cloche… Un pied ravissant apparaît dans l’entrebâillement de la porte, et le facteur découvre le corps sans vie de Rosalinde Miller. Au même moment, Georges Conte, le boulanger, se tue au volant de sa voiture. Le Commissaire Santino Cuffaro, dont l’arrivée récente fut remarquée dans la cité – sa compagne est transsexuelle –, est chargé d’enquêter. Au début de l’après-midi, deux jeunes désœuvrés membres d’un groupe d’extrême droite, les Fils de l’Aigle, perdent accidentellement la vie, l’un se tue à mobylette, l’autre est défenestré. Et chaque fois Melville se trouve sur les lieux…
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Les premières lignes
Melville Tournepierre pédale avec vigueur. Tenir le rythme. Respirer. La côte raidie intime de se mettre en danseuse. Point de chaussons et point de tutu pour celle-ci, cette danseuse n’est autre que la posture bien connue du cycliste adepte des ascensions. Quoiqu’un Melville en tutu pourrait être assez drôle, sourit notre facteur, c’est certain. Et pourquoi pas après tout, quelle image poétique. Comme il serait divertissant de l’admirer vêtu d’un pourpoint agrémenté de dentelles et d’une jupette de tulle, poussant avec force sur les pédales, lorsqu’il s’attaque aux pentes du col. Et une, et deux, hop. On en voit bien qui font du vélo en costume tyrolien, en pagne égyptien… Qui pédalent déguisés en Mickey ou avec le costume de Zorro. Celui-là qui passe, avec ce justaucorps arc-en-ciel – un champion du monde – ne lui manque que la jupette. Pourquoi pas une mutation de petits rats de l’Opéra en étoiles du deux-roues ? Compagnie bigarrée, portant jupette, parcourant le pays l’été, coureurs de Tour qui taillent frénétiquement la route dans des maillots chamarrés tout à leur marotte tricoteuse de kilomètres. Probabilité d’assister un jour à ce réjouissant spectacle pratiquement aussi nulle que de voir interpréter les Variations Goldberg au cornet à pistons, soupire Melville Tournepierre. Un fantôme de passage rit dans son oreille.

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Stanislas Cotton – La moitié du jour, il fait nuit

Des milices armées écument une région d’Afrique centrale sous la conduite du cruel Cobra. Elles déciment les familles, violent les femmes, détruisent les récoltes et pillent les maisons. La haine bâtit son empire.
Lors d’une soirée très arrosée, Kostia Vassiliev, correspondant de guerre au Journal, annonce à son ami Aristide Mironton, écrivain public et rêveur patenté, son départ pour cette région meurtrie d’Afrique. Mais Kostia disparaît après avoir pris la route avec un convoi humanitaire…
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Les premières lignes

L e pick-up est ancien. Vieille mécanique asiatique munie de quatre roues motrices, qui entame, comme tant d’autres, une seconde ou une troisième vie dans cette région du monde. L’économie de marché se débarrasse de la ferraille en l’envoyant sous les tropiques. Manifestement, en d’autres temps, le pick-up était rouge, mais aujourd’hui, sa peinture écaillée est parsemée de taches de rouille et, par endroits, le métal de la carrosserie est troué. Un crâne humain aux dents parfaitement alignées, fixé à l’avant du capot, et au-dessous, deux tibias, propres et lisses, entrecroisés sur la grille du radiateur, composent une sordide bannière de pirates. Deux puissants phares ont été montés sur le toit de la cabine. À l’arrière, un trépied métallique boulonné sur le plateau de chargement, soutient le corps luisant d’une mitrailleuse légère qui pivote sur un angle de 360°. De chaque côté du pied repose une caisse de munitions.

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Stanislas Cotton – La Compagnie de l’Éphémère

La Compagnie de l’Éphémère danse chaque soir dans un nouveau village perdu au milieu des vignes de cette région méditerranéenne. C’est l’été de Mars, le sang palpite dans les veines. Les amoureux se dévoilent, des couples se défont… De la touffeur de ce midi d’août aux premières lueurs de l’aube, les êtres et les choses vibrent, et l’univers, saisi par la fièvre, retient sa respiration…
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