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Robert Junod – Sans laisser d’adresse

Robert Junod a publié trois romans policiers dans les années soixante, avant de se spécialiser dans les fictions radiophoniques (une vingtaine en tout). Revenu désormais à ses premières amours, il est déjà l’auteur de «De si beaux jours à Levallois», paru en 2002 dans la collection Noir Pastel.

Parce qu’il croit avoir découvert la vérité sur la mort de sa fille assassinée, longtemps après la condamnation de son meilleur ami, qui a toujours nié sa culpabilité, un homme entretient sa raison de vivre dans l’attente du moment où il se retrouvera face au meurtrier. Mais la confrontation ne se passe pas du tout comme prévu…

Les premières lignes
Quinze ans de réclusion criminelle pour Bernard Lemercier. J’ai repris le journal, le seul que j’aie conservé de toute l’affaire. Je ne l’avais jamais relu, non pas pour oublier – je n’oublierai jamais –, mais parce que ce titre en caractères gras ne signifiait rien pour moi. C’est à la suite de l’appel de la secrétaire de Maître Viaud, tout à l’heure, que j’y ai repensé. Je l’ai cherché longuement pour finalement le retrouver dans une pile de papiers et de documents dans lesquels il faudra que je mette de l’ordre plus tard. Quand tout sera fini.

Robert Junod – De si beaux jours à Levallois

Licencié HEC, Robert Junod a fait l’essentiel de sa carrière au Centre Patronal à Lausanne (Suisse). Notamment, et pendant de très longues années, comme Secrétaire général des organisations du livre en Suisse romande (éditeurs, libraires, diffuseurs). Depuis sa retraite en 1993, il collabore au Salon International du Livre et de la Presse de Genève. Après trois romans policiers dans les années soixante, il s’est surtout spécialisé dans les fictions radiophoniques.

Levallois-Perret, février, braquage et prise d’otages à l’agence de la Caisse d’Épargne et de Prévoyance, place de la Mairie. Alain Sauthier l’apprend au sortir de l’ANPE, et cela lui fait un drôle d’effet, car c’est précisément de là qu’il vient d’être licencié après vingt ans d’ancienneté. Mais son passé, plus lointain celui-là, le rattrape aussi en la personne de Dany. Ils se sont aimés naguère, mais il n’avait pas eu le courage de tout quitter pour la suivre. Et la voilà qui l’aborde le lendemain du hold-up dans la file de l’ANPE… Elle a besoin de lui. Et lui, lassé de son épouse acariâtre, a besoin de l’aider et de croire que tout peut recommencer comme avant.

Les premières lignes
Assourdissant, le vacarme de l’hélico, le rotor entraînant les pâles à plein régime afin de maintenir l’appareil au point fixe au-dessus de l’Hôtel des Postes. Et surtout mal venu pour le Commissaire Barnier qui tente, dans le fourgon d’intervention transformé en QG, d’entrer en contact avec l’Agence transformée depuis le début de la matinée en camp retranché. Le Commissaire s’encadre dans la portière. – Qu’est-ce que c’est, Bon Dieu !