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Marc Uyttendaele – Dix jours en février

En février 1997, la Belgique est plongée dans la tourmente et les inquiétudes. Nathalie Levy, avocate, vit alors l’un de ces amours passions qui rendent la vie incandescente. Pendant dix jours, elle va nourrir l’attente d’espoirs fous, de conquêtes et de reconquêtes de l’autre et d’elle-même. Dix jours de vie quotidienne et de recherche d’un second souffle.
Un tourbillon intime dans une Belgique en proie aux affaires…
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Marc Uyttendaele – Un lendemain matin

Le célèbre avocat Philippe Julliard, défenseur d’un ministre compromis dans des affaires, voit son existence bousculée par une rencontre fortuite avec une jeune femme, qui fait vaciller ses certitudes.
Ce roman, paru en 1998, est remis en vente dans une nouvelle présentation à l’occasion de la diffusion sur la RTBF et France 2 de « Avec le temps… », le téléfilm qui en a été tiré, sur un scénario de Luc Jabon et dans une réalisation de Marian Handwerker, avec Vincent Perez, Lizzie Brocheré, Sophie Broustal et Christian Crahay.
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Marc Uyttendaele – Un lendemain matin

Marc Uyttendaele, juriste de formation, a entamé sa carrière professionnelle à l’Université Libre de Bruxelles où il est aujourd’hui professeur. Avocat au Barreau de Bruxelles, il a été appelé à assumer ces dernières années la défense de personnalités importantes mêlées aux problèmes que rencontre aujourd’hui la Belgique. Commentateur averti de la vie politique belge, il intervient fréquemment dans les médias belges et étrangers. Un lendemain matin est son premier roman.

Philippe Julliard mène une existence brillante, entre politique et magistrature, mondanités et dossiers. Tout semble réussir à ce jeune loup, apparemment sûr de lui. La rencontre fortuite avec une journaliste aussi insaisissable qu’intransigeante va réveiller en lui des désirs et des sensations depuis longtemps oubliés. Prisonnier d’une logique de vases communicants, il mettra un an à se dépouiller des scories de l’apparence et à comprendre qu’il ne peut plier l’existence de celles qu’il aime à sa propre volonté.

Les premières lignes
Le parking était comble. Philippe Julliard était en retard. Il fit le tour de la place bordée de chênes. Des véhicules éparpillés l’empêchaient de se garer. Il trouva un bout de trottoir où il abandonna sa voiture, indifférent à son sort. Il se souvint soudain de la joie qu’il avait éprouvée le jour où il l’avait conduite pour la première fois. Le ronronnement du moteur, le bonheur presque sensuel de ses mains sur le volant et sur le changement de vitesse en bois blond, l’impression de souplesse et de rapidité mêlées lorsqu’il appuyait sur l’accélérateur. C’était il y a trois ans. Il avait été heureux d’exhiber son nouveau jouet. Il avait senti en lui une vague chaleur lorsqu’il l’avait parquée devant l’Université, à côté des voitures grises et tristes de ses collègues. Il se souvint aussi de l’été qui avait suivi, des vacances passées en Provence, avec Anne, Marie et Coralie, de la joie intense de rouler sur des routes de campagne ensoleillées, les cheveux au vent. La vie était alors si simple.