Archives par étiquette : Bradfer Philippe

Philippe Bradfer – Les noirceurs de l'aube

Juden Raus… L’inscription de sinistre mémoire que l’on vient de découvrir sur la façade de la sinagogue de Châlons en Champagne ne laisse aucun doute quant aux intentions de ses auteurs. Un détail intrigue pourtant le commissaire Lartigue: parmi les signes nazis qui souillent le mur, les lettres FLT encadrent une incertaine croix celtique. A son arrivée à Troyes, il apprend que la Sûreté locale se trouve aussi confrontée à un double meurtre dont l’auteur présumé pourrait bien avoir résolu de combattre le Mal par le Mal. Lartigue se prépare au pire…
Chez votre libraire conseil ou à commander ici.

Philippe Bradfer – Le masque de l'espérance

Emerveillés par le tableau du XVIe siècle qu’ils découvrent d’une manière totalement inattendue, un professeur et son jeune assistant sollicitent la participation de leurs étudiants pour percer le mystère de sa signification. Entraînant ceux-ci de surprises en découvertes, l’œuvre révèle peu à peu sa véritable nature, pour finalement délivrer son message d’espérance dans l’affirmation d’une identité européenne riche de sa diversité culturelle et résolument enracinée dans le terreau des valeurs humanistes.
Chez votre libraire conseil ou à commander ici.

Philippe Bradfer – La fiancée du canal

Philippe Bradfer est né à Tirlemont ( Belgique) en 1957. Il vit actuellement à Louvain-la-Neuve et enseigne le français. Avec «La fiancée du canal», il signe son deuxième roman.

Neel Van der Weide, la jeune Hollandaise dont on a repêché le corps sans vie dans le lac de Bairon, n’avait que dix-sept ans. Alors que les enquêteurs du SRPJ de Reims sont en passe de démanteler un important trafic de voitures volées, le Parquet leur confie l’affaire, et le commissaire Lartigue se rend aussitôt sur les lieux du crime, redoutant le pire. Il ne tardera pas à s’intéresser à l’étrange comportement de Charles Lagrange, le jeune pharmacien du village, dont l’existence semble singulièrement bouleversée depuis l’arrivée de Neel… Après nous avoir conduits sur les quais de Meuse, à Givet, dans «La nuit du passage», c’est à Reims et sur les bords du canal des Ardennes que nous entraîne cette fois Jean-François Lartigue en quête d’une insaisissable vérité.

Les premières lignes
Verdier venait de jeter, à regret, son dernier chewing-gum sous l’oeil impassible de Martinez lorsque Lartigue regarda une nouvelle fois sa montre. Il était dix-neuf heures vingt et tout semblait se dérouler comme prévu. Le commissaire fit rapidement le point. Depuis le début de leur surveillance, ils étaient déjà trois à avoir franchi la grille d’entrée de l’ancienne cartonnerie. Des jeunes, pareils à ceux qu’ils avaient l’habitude de rencontrer dans les cités de Reims et dont la présence dans ce vieux quartier tranquille avait quelque chose d’insolite. Bien que la voiture fût garée à l’ombre, vitres baissées, la chaleur dans l’habitacle était devenue étouffante. Et les relents de bitume fondu qui empestaient l’air n’arrangeaient rien. – Il fait intenable! se plaignit Verdier. C’est fou ça, je suis sûr qu’il y a encore au moins trente degrés! Quittant le rétroviseur des yeux, le jeune inspecteur regarda en direction du ciel livide. – Si au moins ça pouvait péter un bon coup! Un léger sourire, plein de compassion, glissa sur les lèvres de Lartigue. – C’est vrai qu’un petit orage nous ferait du bien, admit-il.

Philippe Bradfer – La nuit du passage

Né à Tirlemont en 1957, Philippe Bradfer vit aujourd’hui à Louvain-la-Neuve et enseigne le français. L’écriture occupe une grande place dans sa vie. Mais en le conduisant sur les «lieux du crime», cette entrée en littérature conserve à ses yeux une grande part de mystère!

Lorsque par une froide nuit de décembre on repêche dans la Meuse, à Givet, le corps sans vie de Marcel Landrin, le nom d’Antoine Mahaut, un marinier de passage, est sur toutes les lèvres. Accident ou meurtre? La question restera sans réponse car Mahaut se pend la nuit même dans la cellule où on l’a enfermé. Négligeant d’étranges coïncidences, les enquêteurs auront tôt fait de classer l’affaire, laissant à la rumeur publique le soin de trancher. Vingt ans plus tard, alors qu’il se rend dans la petite ville frontalière, Jean-François Lartigue, commissaire au SRPJ de Reims, ne se doute pas qu’il va se retrouver intimement mêlé à cette vieille affaire. Beaucoup d’eau, pourtant, a coulé depuis sous le pont de Meuse. Mais il y a des blessures que le temps ne suffit pas à cicatriser. Et cela d’autant plus que c’est sur son propre passé qu’il vient à buter…

Les premières lignes
La main du commissaire Lartigue était retombée lourdement sur la table, sans lâcher la lettre qu’il venait de lire. Il avait aussitôt détourné les yeux et son regard, encore rempli de surprise, avait erré un moment devant lui, avant de s’abandonner par la fenêtre aux miroitements des eaux bleutées de la Meuse. Quelques images floues, mêlées à de troubles sensations, refluaient déjà de sa mémoire, lorsque le quai commença de s’assombrir. Un nuage passait, qui peu à peu lui dévoila sa silhouette dans le reflet de la vitre. Cette apparition inopinée l’avait d’abord contrarié, et il n’y avait guère prêté d’attention. Puis, comme les traits de son visage ne cessaient de se préciser, il se surprit à le scruter, malgré lui, presque avec défiance.