Archives par étiquette : Barboni Thilde

Giboulées d’auteurs en mars…

Le jeudi 4 mars, la librairie Agora de Liège accueille Marie Celentin, dont le premier roman, Dans le bleu de ses silences, est déjà très remarqué; elle est présentée par Lucile Poulain.
Anne-Frédérique Rochat (À l’abri des regards) participe le 5 mars au colloque «Les nouvelles voix de la littérature romande» organisé par Jean-Michel Olivier à l’Université de Genève. On retrouvera aussi l’auteur le 18 avril en compagnie de plusieurs autres écrivains du catalogue à la Nuit de la Lecture (Maison éclose à Lausanne).
Le 5 mars toujours, mais en Belgique à la Bibliothèque d’Ottignies, Daniel Charneux rencontre de 14 à 15 heures les participants de la table de lecture autour de son roman Maman Jeanne. Dès 15h15, la rencontre s’élargira aux lecteurs de la bibliothèque, et l’auteur présentera sa vision de l’écrivain et son dernier roman Trop lourd pour moi.
Le même Daniel Charneux fait l’objet d’une communication du Professeur André Bénit (Université autonome de Madrid) lors du Colloque organisé les 27 et 28 mars par la Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut, dans le cadre de Mons 2015/Capitale européenne de la Culture et intitulé «Mons et le Hainaut, terre d’idées, d’inventions et de cultures». La communication donnée le 27 mars à 14h30 portera plus précisément sur «Daniel Charneux, du Hainaut au Japon impérial». Adresse du jour: Salle académique de la Faculté polytechnique, 31 boulevard Dolez à Mons.
Le 11 mars, c’est au tour de la Bibliothèque de Morlanwelz d’accueillir Isabelle Bary, autour de son dernier roman Zebraska, qui est d’ores et déjà un succès. Isabelle Bary sera aussi le 14 mars au Salon du Livre de Villers-la-Ville et le 17 mars à la librairie L’oiseau-lire de Visé.
Journée chargée pour Thilde Barboni (Les notes de Jimi H.) le 13 mars : à 12h30, elle est l’invitée de Jacques De Decker pour les Coups de Midi de la Bibliothèque des Riches-Claires à Bruxelles, et à 20 heures elle est accueillie par Françoise Houdart à la Bibliothèque de Boussu (Hainaut).
Sans oublier les auteurs qui dédicaceront leurs livres au premier salon international du livre au féminin Elles se livrent à Braine-l’Alleud. Et ceux qui signeront sur notre stand (G 80) au Salon du Livre de Paris.

Quelques dates en mai et juin…

Quelques occasions de retrouver nos auteurs…

Stanislas Cotton présente son premier roman policier (Rosalinde Miller) le jeudi 15 mai à 18 heures à la librairie Filigranes à Bruxelles. Il est interrogé par Marianne Petre.

Le 17 mai, la ville de Marche (B) accueille la grande journée de rencontres du Prix Horizon du deuxième roman, présidé par Armel Job. Un seule Belge parmi les finalistes: Éric Brucher et son très beau Colombe. Le lauréat du Prix sera connu à 19h30, après le vote des 1250 lecteurs.

Pour son troisième roman, La blancheur des étoiles, Èric Brucher est l’invité du Goût des Lettres à Nethen (B), où comme d’habitude la présentation du roman est suivie d’un joyeux repas. On le retrouve aussi le 12 juin à 18 heures à la librairie Agora de Louvain-la-Neuve pour une rencontre animée par Manu Paille.

Le 20 mai, la librairie L’Oiseau-Lire à Visé (B) organise une grande soirée autour de trois auteurs des Éditions Luce Wilquin: la Suissesse Mélanie Chappuis (Maculée conception et Dans la tête de) et les Belges Geneviève Damas (Benny, Samy, Lulu et autres nouvelles) et Aurelia Jane Lee (L’arbre à songes), interrogées par Béatrice Charlier. En fin de rencontre, Mélanie Chappuis lira des extraits de son roman, avec Céline Chappuis au violoncelle.

Après avoir dédicacé son dernier roman (Alice et l’homme-perle) à la librairie Cook & Book, Valérie Cohen est présente le 22 mai, toujours à Bruxelles, à la soirée caritative organisée par la librairie Filigranes. Elle est invitée le 27 mai à 19h30 au Petit Théâtre de la Ruelle à Lodelinsart, pour une rencontre-lecture organisée par Eveline De Couvreur. Et on la retrouve à Knokke le 29 mai pour la désormais traditionnelle Digue des Auteurs, un événement signé Filigranes/Corman.

Le 22 mai, la Jurassienne Claudine Houriet est l’invitée d’une soirée littéraire à Moutier (Suisse), en marge de son exposition de peintures. Elle dédicace aussi son dernier opus, un recueil de nouvelles intitulé Le mascaret des jours, à la librairie Tschann de Tramelan, toujours en Suisse, le 23 mai à 16h30.

Pour sa dernière émission de la saison, Thierry Bellefroid accueille Thilde Barboni (Les notes de Jimi H.) dans un Livrés à domicile enregistré à Dahlem dans la campagne liégeoise.

Les notes de Jimi H. – Thilde Barboni

480blog

Woodstock, 1969. Manuel, un jeune guitariste surdoué, disparaît après avoir reçu une photo de Jimi Hendrix avec, en dédicace, les notes du fameux Star Spangled Banner.
Bruxelles, 2013. Sa cousine Roxane affronte, épouvantée, la disparition de son propre fils Neil, dix-huit ans, dans des circonstances troublantes et similaires.
Pourquoi Neil a-t-il fait semblant de déchirer et brûler la photo de Hendrix avant de partir ? Pourquoi ses copains protègent-ils farouchement sa « fugue » ? Jusqu’où ces jeunes sont-ils prêts à aller pour le couvrir ? Quel rôle les réseaux sociaux jouent-ils dans cette disparition ?
Roxane, désemparée et confrontée à l’inertie de la police, va engager un détective privé et fouiller dans le passé de Manuel. Son adoration pour lui l’a toujours empêchée de voir la réalité en face et a entravé toute possibilité de dialogue avec Neil.
Disponible chez votre libraire

Les premières lignes
« Hé, vous avez entendu les news ? Votre z’héros est mort ! »
J’ai de plus en plus de mal à supporter mon fils déboulant dans la cuisine, les oreilles coiffées de protubérances grotesques, le menton en avant, les yeux plissés, les mains collées sur la porte, rabattue à grand fracas. Il occupe tout l’espace, hurle une phrase provocatrice, n’attend aucune réponse et tourne les talons.
La semaine dernière encore, je me serais précipitée pour lui arracher le casque tagué de gribouillis informes, j’aurais émis une réplique cinglante, immanquablement suivie d’un sentiment honteux de colère contre moi-même. Aujourd’hui, mon visage, mes cordes vocales sont tétanisés. Mon corps réagit à l’agression par une passivité résignée. C’est loin d’être un progrès ! Pourquoi suis-je incapable de me contrôler face à ce qui n’est, somme toute, qu’un adolescent ? Depuis qu’il m’a lancé un « Tu t’es vue quand tu gueules ? » ponctué d’un index visant le grand miroir du hall, la vision d’une femme d’âge mûr, le corps arqué, le front ridé, les lèvres pincées par les reproches, me poursuit et fige toute tentative de réaction spontanée.

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Thilde Barboni – Maison de vacances

Ils voulaient la solitude, le calme et la méditation… Ils trouvent la cohabitation forcée, les règlements de comptes et la découverte de petites trahisons peu glorieuses enfouies sous le vernis d’une vie sociale modèle.
Recueil disponible chez votre libraire conseil ou à commander ici.

Thilde Barboni – Escale au jardin des délices

Mykérina et Howard sont obnubilés par les légendes fondatrices de l’Égypte ancienne. Historienne, la sœur travaille sur les rites d’initiation. Botaniste et mycologue, le frères étudie les champignons et les moisissures. Désireux de se replier sur leur univers intérieur, ils entament une dérive qui débouche sur des questions lancinantes. Quelle est la limite entre la folie et la normalité ? Howard est-il dangereux ? Ou le plus fou des deux n’est-il pas celui qui semble le plus inoffensif ? Tenter de comprendre ces êtres hors du commun, c’est transformer le jardin des délices en jardin des maléfices.
Chez votre libraire conseil ou à commander ici.
Existe également au format numérique téléchargeable sur tous les types de liseuse

Thilde Barboni – Elizabeth ou la dérobade amoureuse

Thilde Barboni est l’auteur de nouvelles, de romans, de pièces de théâtre. Traductrice et psychologue de formation, elle est également critique littéraire à la RTBF et a signé deux feuilletons radio très remarqués : Victor Hugo, voyageur amoureux et Simenon, une vie ne suffit pas. Son précédent roman, «Frémissements», publié aux Éditions Luce Wilquin, a reçu le Prix des Lectrices Gael 2001.

Véritable Prince de la Renaissance, Elisabeth Tudor avait l’intelligence, la culture et la clairvoyance des grands esprits. Au faîte de sa gloire, Elisabeth I était sous l’emprise de secrets intimes. Entre l’exécution de Marie Stuart et la victoire sur l’Armada espagnole, Shakespeare, les conseillers de la reine et les favoris démêlent les mystères de l’amour dominés par la raison d’État. Ce voyage dans les souvenirs d’une reine toute-puissante éclaire d’un regard neuf les dérobades amoureuses d’une femme qui sut braver son époque par un comportement d’une modernité déconcertante.

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Les premières lignes
«S’il termine heureusement sa vie, cet homme est digne du nom d’heureux. Mais tant qu’il n’est pas mort, il faut se réserver.» Je ne cesse de relire cette pensée d’Hérodote. Autrefois elle m’aurait attiré quelque sourire, aujourd’hui une sombre angoisse m’étreint. Quoi, les anciens avaient-ils tant de motifs de réjouissance durant leur existence pour attendre le trépas d’un homme avant de statuer sur sa vie ? La vie était-elle plus douce avant ? Était-elle clémente pour les simples mortels ? Le peuple parvenait-il à être insouciant ? Hérodote aurait dû réfléchir ou du moins ne pas oublier d’évoquer les rois et les reines.

Thilde Barboni – Frémissements

Traductrice et psychologue clinicienne, Thilde Barboni est l’auteur de sept romans, dont trois ont été traduits et publiés en allemand et en coréen. Elle enseigne l’italien à l’Ecole d’Interprètes Internationaux de Mons et anime des ateliers de psychologie de la traduction au Centre Européen de Traduction littéraire à Bruxelles. Elle est également critique littéraire dans le cadre d’une émission radio sur la RTBF.

Stella est amoureuse… Cette douce torture l’emporte vers des souvenirs patiemment enfouis. Bouscule des sensations qui ne demandent qu’un peu de soleil, un frémissement, pour faire germer toute une série d’émotions. La petite fille du Nord se souvient de son long été italien chez sa nonna, de ses complicités avec Pierluigi, un adolescent différent des autres, et de l’exubérance de Livia, sa cousine qui l’initia aux codes amoureux du village. Elle peut enfin pleurer la mort prématurée de sa mère et sourire aux effronteries de sa fille Clara. Il a suffi du regard ‘un homme pour que Stella choisisse de vivre pleinement…