Maculée conception – Mélanie Chappuis

Yechoua vient de naître. Il n’est plus dans le ventre de sa maman. Maryam le maintient contre son sein. C’est son enfant. Celui de l’homme qu’elle aime. Pas celui de Joseph. Ni celui de Dieu. Pas non plus le sauveur qu’ils attendent, pas encore. C’est sa chair, sa passion, sa déraison.
Cette naissance est aussi celle de Maryam. Il faut regarder au-delà de l’enfant. Se libérer des parents. Être celle que Yechoua peut suivre. Elle se trouve une nouvelle terre d’accueil, une autre philosophie, un travail auprès des plus démunis.
Bien plus que l’histoire de Maryam, ce roman est celui de toutes celles qui donnent la vie. Il raconte un boulever­sement, la maternité amenant la femme.
Maculée conception affranchit Marie de son statut de sainte, l’incarne en mère et en femme, pour dire la perte de repères qu’engendre la maternité, avant le relèvement et le dépassement de soi.
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Les premières lignes
Bethléem était envahie par le retour des familles à recenser. Maryam attendait. Joseph était parti chercher une place pour qu’elle accouche au chaud. Une pièce, même petite, même commune, qu’on accepterait de lui louer pour son épouse. Maryam ne voulait pas.
Né à Bethléem, Joseph l’avait quittée très jeune pour la Galilée. Il n’avait personne à qui s’adresser, se rassurait Maryam.
Oh ! mon Dieu, fais que Joseph revienne bredouille. Je ne veux pas d’un bout de pièce à partager avec d’autres, je veux être seule à mettre au monde notre enfant. Je ne veux partager ce moment avec personne. Il sera bien assez tôt ensuite.
Joseph sonnerait aux portes, parlerait de Maryam et de leur fils à naître. Il ferait tous les efforts du monde pour convaincre, attendrir. Pourvu qu’il n’y arrive pas. Il faisait froid, dirait Joseph, il fallait une pièce à son épouse, au moins un lit, elle s’en sortirait sans sage-femme, elle était forte, sa Maryam, Dieu le savait bien.
Pourvu que personne ne cède, ne se laisse attendrir.

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La vie selon Hope – Isabelle Bary

Le jeune Sébastien Blom est un aventurier. Fraîchement diplômé, il refuse de devenir simple vétérinaire de campagne et quitte son petit village belge pour l’Inde où il travaille dans une importante société d’agro-alimentaire. Il ne soigne donc pas les animaux, il ménage leur estomac ! Jusqu’au jour où, au hasard d’une rue de Delhi, il tombe sur Hope, jeune paria fouillant les poubelles et qui lui fera redécouvrir la sensation divine de guérir. Il décide alors de retourner en Belgique pour y ouvrir un cabinet vétérinaire. L’entreprise relève du défi. Entre anecdotes tendres ou drôles et épisodes douloureux, Sébastien Blom nous emmène dans ce monde particulier où la relation entre l’homme avec l’animal dévoile peu à peu à l’homme qui il est vraiment.
Ce petit monde ne serait pas aussi décapant s’il ne nous était aussi conté par Hope, cet être fragile que Sébastien a fini par adopter et qui, étrangement, a oublié de grandir.
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Les premières lignes
C’est sans doute la plus grande révélation que Hope eut dans sa vie : Sébastien Blom. Et lorsqu’il le vit pour la première fois, Hope fouillait les poubelles. Les coups du sort ont toujours cette fâcheuse tendance à se révéler dans les moments les plus ordinaires.
Hope fut le premier à l’apercevoir, dans la chaleur blanchâtre d’une Delhi de fin de jour, quand tous les intouchables, comme lui, sortent de nulle part pour affronter la ville, sa valse polluée et ses détritus.
Hope vit ses pieds d’abord, des baskets grises qui, comme toutes les autres, étaient passées sans le voir. Mais celles-ci réapparurent quelques secondes plus tard, à reculons, exactement dans leurs traces. Elles s’immobilisèrent devant lui et Hope se recroquevilla. Pour se mettre à l’abri d’une insulte ou d’un coup. Mais une main immense plongea vers lui, au milieu des déchets épars dont Hope avait espéré extraire une denrée comestible. La main l’a levé haut, jusqu’à un visage perplexe, tordu par la pitié et le dégoût. Malgré tout, l’homme l’a serré contre lui. Hope a posé sa tête au creux du cou de l’inconnu qui sentait bon les fleurs et le bois et il sut à cet instant précis que leurs destins seraient liés à jamais.

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Les profonds chemins – Françoise Houdart

Françoise Houdart se livre ici, dans son quinzième roman, au délicat travail d’exploration des profonds chemins de l’âme et de l’inspiration d’un artiste, dont la modestie naturelle, l’authenticité et l’attachement fidèle qu’il témoignait au lieu où il vécut ne peuvent préjuger de l’élévation de la vision qu’il avait et professait de son art.
Un petit maître oublié de la peinture du XXe siècle retrouve vie et grandeur sous la plume d’une romancière: le peintre et graveur hennuyer Victor Regnart (1886-1964).
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Les premières lignes
Il est des cieux vivants, des cieux habités d’âmes brillantes qui célèbrent à l’infini le mystère de l’univers. Les fresques fabuleuses qu’elles déploient composent aux nuits de ce monde le décor intemporel de l’histoire des hommes. Ici-bas, le théâtre de la vie se joue en continu, au corps à corps : l’incessante transmission du rôle d’exister sans que jamais le rideau ne tombe. Innombrables sont les acteurs appelés à se succéder, mais le rôle – unique pour chaque être – reste inchangé. Il s’agit de naître, vivre et mourir sous le même ciel étoilé. L’âme, encore tout imprégnée du souffle recueilli aux lèvres devenues pierre, largue la fragile amarre, s’éloigne et se perd dans les profonds chemins des constellations.
Est-ce à cela que pense Andréa en cette calme nuit du 9 novembre 1964 ? Il est un peu plus de vingt-trois heures. Rien ne trouble l’eau sombre du silence si ce n’est l’imperceptible miroitement des étoiles.
Il fait un peu froid ce soir. Andréa a jeté un châle de laine sur ses épaules avant de refermer sans bruit la porte de sa maison et de se laisser glisser sur la pierre du seuil.
Quelque chose est arrivé ce soir et le ciel s’en émeut. La mort d’une seule étoile parmi des milliards d’autres peut-elle ainsi bouleverser l’ordre de l’univers ? La mort d’un seul homme parmi des milliards d’autres peut-elle changer celui du monde ?
Andréa ne le sait pas. Ni si là-haut une étoile est morte dont la lumière pourtant ne cessera de briller encore longtemps. Ce qu’elle sait, c’est qu’ici, dans sa petite maison, un peintre est mort cette nuit.
Et qu’il s’appelait Regnart.

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Les Éditions Luce Wilquin aux Escales hivernales de Lille

lille-468x264Les Éditions Luce Wilquin seront présentes aux Escales hivernales, 7e Fête du livre de Lille, les 15 et 16 décembre 2012. Cela se passe dans les locaux prestigieux du CCI Grand Lille, place du Théâtre (Opéra). Plusieurs auteurs dédicaceront leurs ouvrages sur le stand : les Belges Liliane Schraûwen, Françoise Pirart, Françoise Houdart, Christine Van Acker et Patrick Dupuis, ainsi que le Français Luc-Michel Fouassier.

Daniel Charneux à Liège

sky20120919103932nimalvLe samedi 15 décembre à partir de 15 heures, la librairie Agora de Liège accueille notamment Daniel Charneux pour une rencontre littéraire animée par Guy Delhasse sur le thème «Ecrire à Liège, pour Liège». L’auteur de Comme un roman-fleuve sera entouré du Prix Marcel Thiry 2012 (proclamé le 12 décembre) et de René Swennen.

Une rencontre littéraire à Laeken

Le jeudi 13 décembre 2012 à 19 heures, Daniel Laroche, docteur en philosophie et lettres, essayiste, directeur honoraire de la Maison de la Francité, évoquera le roman Si tu passes la rivière de Geneviève Damas à la Salle du conseil (entrée place Emile Bockstael) de Laeken. Il en lira aussi des extraits. Malheureusement en l’absence de l’auteur, que son Prix des cinq continents retient en Afrique.

Geneviève Damas en Afrique

Le Prix des cinq Continents de la Francophonie, attribué à son premier roman Si tu passes la rivière, va beaucoup faire voyager Geneviève Damas. A commencer par l’Afrique durant cette première quinzaine de décembre : elle participe aux Rencontres sur le fleuve, au Sénégal, et aux Traversées mauritanides à Nouakchott. C’est Myriam Senghor-Ba, la bonne fée du Prix des cinq continents à l’Organisation internationale de la Francophonie, qui lui sert de marraine pour sa première incursion en Afrique.
D’autres voyages sont bien sûr prévus pour 2013, dont le Salon du Livre de Québec, un séjour en Haïti, le Printemps de la Francophonie à Seynod et le Salon Etonnants Voyageurs à Saint-Malo.

Geneviève Damas couronnée


Geneviève Damas
a reçu Prix des cinq continents de la Francophonie 2012
le 11 novembre à Toulouse
dans le cadre du Salon du livre Midi-Pyrénées
pour son roman
Si tu passes la rivière.

Le prestigieux jury international était représenté par son président Lyonel Trouillot, Lise Bissonnette, Monique Ilboudo, Vénus Khoury-Ghata, Leïla Sebbar et Pascale Kramer – Paula Jacques, René de Obaldia et J.M.G. Le Clézio étant excusés. Les jurés ont vu dans ce roman «une rivière comme la frontière entre le silence et le langage, le message et la vérité, le mimétisme et la naissance à soi-même; la parole d’un enfant qui naît comme le balbutiement pour atteindre la force du cri: un hommage à la vertu libératrice de l’écriture».
Communiqué de presse officiel avec détails sur le prix, les jurés et les finalistes sur http://www.francophonie.org/Genevieve-Damas-laureate-2012-du.html

«Si tu passes la rivière» a déjà obtenu le Prix Victor Rossel 2011 et est actuellement l’un des cinq romans lus dans de nombreuses classes belges pour le Prix des Lycéens.

Guy Goffette, sans légende – Yves Leclair

Poète depuis son plus jeune âge, Guy Goffette a toujours pratiqué son art, quelle que soit sa profession. Tour à tour enseignant, libraire, éditeur des cahiers de poésie Triangle et de L’Apprentypographe ou lecteur chez Gallimard, il est l’auteur de nombreux poèmes, mais également d’essais, de récits et de quatre romans. Plusieurs fois récompensé pour ses œuvres, en France et en Belgique, il reçoit en 2010 le prestigieux Prix Goncourt de la poésie, pour l’ensemble de son œuvre. Guy Goffette aborde dans ses textes des thèmes aussi partagés que l’enfance, la nostalgie, la difficulté d’aimer, la poésie des lieux…
Notes biographiques, analyse non savante de tous les textes parus, cahier photos, entretien inédit et pages inédites… de quoi entrer plus avant dans une œuvre hors norme
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Les premières lignes
Il dit qu’il est natif de Romponcelle. Vous connaissez Rom­poncelle? Romponcelle, non pas Paris, Rome ni New York. C’est sur la route de Jamoigne, aux lisières du monde. Guy Goffette dit qu’il est né là-bas, à Jamoigne, dans ce porte-à-faux frontalier sur trois frontières, au beau milieu de la trinité sainte d’un nulle part. Car, si de nos jours, on fonce, pour un week-end, à New York, Pékin ou Marrakech, on n’y va pas à Romponcelle, on n’y passe même pas dans ce là-bas de là-bas. C’est trop au bout des mondes. C’est tout perdu là-bas, aux confins de la Belgique et du Luxembourg, en Lorraine profonde. C’est trop perdu, Romponcelle, au pays de la Semois entre Ardenne et Gaume, donc on n’y va pas. On en vient plutôt comme tout le monde. Enfin presque, car quand on en vient, on est et on ne peut être, au bout du «conte», comme tout le monde. Suffit de regarder Verlaine ou Rimbaud, deux voisins, de Metz et de Charleville, comment ils sont venus eux, aussi, descendus, pardon, montés à Paris. De Romponcelle, de Jamoigne, on partira après avoir longtemps songé à partir. Mais le diable sait où? On partira donc, on ira ailleurs, quitte à revenir. Au vrai, de Romponcelle, de Jamoigne, on partira et on y reviendra sans cesse pour repartir.

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Geneviève Damas, Prix des cinq continents de la Francophonie

Après le Prix Victor Rossel…
le Prix des cinq continents de la Francophonie

Geneviève Damas
est la lauréate du onzième Prix des cinq continents de la Francophonie 2012
pour son roman
Si tu passes la rivière.

Le jury – un jury international prestigieux présidé par Lyonel Trouillot – a vu dans ce roman «une rivière comme la frontière entre le silence et le langage, le message et la vérité, le mimétisme et la naissance à soi-même; la parole d’un enfant qui naît comme le balbutiement pour atteindre la force du cri: un hommage à la vertu libératrice de l’écriture».

Le Prix sera officiellement remis le 11 novembre prochain, dans le cadre du Salon du livre Midi-Pyrénées.
Communiqué de presse officiel avec détails sur le prix, les jurés et les finalistes sur http://www.francophonie.org/Genevieve-Damas-laureate-2012-du.html

«Si tu passes la rivière» a déjà obtenu le Prix Victor Rossel 2011 et est actuellement l’un des cinq romans lus dans de nombreuses classes belges pour le Prix des Lycéens.

Bravo à Geneviève Damas !

Où rencontrer nos auteurs ?

logofureurdelireEn octobre
Dans le cadre de la Fureur de lire belge, Françoise Lalande est à Bruxelles au Cercle des voyageurs le 10 octobre pour une rencontre suivie de la mise en spectacle de son roman «La séduction des hommes tristes» par la compagnie Thamé; Daniel Charneux et Françoise Houdart vous invite à venir dialoguer avec eux le 10 octobre à la Bibliothèque des Comtes du Hainaut à Mons, puis à les retrouver le 11 au Centre culturel de Dour pour visionner les courts-métrages qui leur sont consacrés dans l’Ecran témoin Les passeurs de culture. Françoise Houdart, toujours elle, présente son roman «La danse de l’abeille» le 12 octobre à la Bibliothèque de Quiévrain.
Toujours en Belgique, mais dans le cadre du Prix des Lycéens cette fois, Geneviève Damas et Hugo Lejeune rencontrent des classes au Salon de l’Education à Namur, respectivement les 18 et 19 octobre.
Patrick Dupuis, lui, présente son recueil de nouvelles «Passés imparfaits» (entretien avec Michel Torrekens, lecture de Roland Cornil) à la librairie Agora de Louvain-la-Neuve le 23 octobre à 17h30 et à la librairie Joli Mai de Bruxelles le 30 octobre à 17h30.

En novembre, on voyage un peu plus!

C’est à Lausanne que vous pouvez retrouver Anne-Frédérique Rochat («Accident de personne») à la rencontre Tulalu?! du 5 novembre.
Du 9 au 11 novembre, Manu Causse («L’eau des rêves») et Emmanuelle Favier («Confession des genres») sont les invités du Salon du Livre de Brive.
Le 11 novembre à 11h, Geneviève Damas reçoit le Prix des cinq continents de la Francophonie dans le cadre du Salon du livre Midi Pyrénées à Toulouse. Elle reste à Toulouse pour une rencontre, le 12 novembre de 14h à 17h, à la librairie de l’université Toulouse-Mirail. Le lendemain, 13 novembre, une autre rencontre est prévue à l’université Toulouse-Mirail. Le 14 novembre, c’est au siège de l’Organisation internationale de la Francophonie à Paris que l’on retrouve cette auteure talentueuse.
Luc-Michel Fouassier («Un si proche éloignement») et Patrick Dupuis («Passés imparfaits») vous attendent à Tournai la Page (Tournai Belgique) les 17 et 18 novembre.
Le 24 novembre, le Salon du livre d’Ozoir-la-Ferrière, près de Paris, invite Joël Glaziou («Ce fut une messe… en forme de corrida»), Bérengère Deprez («Derrière toi»), Luc-Michel Fouassier («Un si proche éloignement») et Emmanuelle Favier («Confession des genres»).
Le premier salon du livre de Mons en Belgique, Mon’s livre (24-25 novembre), accueille Daniel Charneux («Comme un roman-fleuve»), Françoise Houdart («La danse de l’abeille»), Françoise Pirart («Sans nul espoir de vous revoir»), Liliane Schraûwen («Lignes de fuite») et Patrick Dupuis («Passés imparfaits»).
Enfin, le 27 novembre, c’est Daniel Charneux et son roman «Comme un roman-fleuve» qui sont mis en vedette au Petit théâtre de la Ruelle à Lodelinsart (Belgique).

Ce fut une messe… en forme de corrida – Joël Glaziou

À travers un puzzle de genres, de registres et de tons, Juan Pedro, le vieil écrivain, essaie de comprendre les choix de Jesús, ce petit-fils tiraillé entre le rituel chrétien de la messe imposé par sa grand-mère et le rituel tauromachique imposé par son grand-père.
Assister aux différentes phases d’une corrida à travers les regards du grand-père et de son petit-fils, d’un photographe et de son ami peintre, d’un comédien et d’une militante anti-corrida, d’un torero et même… d’un toro, c’est comprendre qu’au-delà du spectacle autre chose se joue. La capacité de transgression pour trouver une véritable liberté, celle des artistes, toreros, peintres, photographes, écrivains… celle, aussi, de tous les hommes!
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Les premières lignes
Sûr, ce jour-là serait un grand jour pour Jesús.
C’est du moins ce que disaient Mémé et Pépé qui avaient la charge de son éducation. Une croix était tracée sur le calendrier. María avait choisi ce dimanche d’août, et Jesús ferait sa première communion dans l’église où il avait été baptisé.
Or, de son côté, José avait projeté d’initier Jesús à la tauromachie et de lui offrir sa première corrida. La corrida dominicale qui clôture en apothéose la feria annuelle…
Jesús était né le jeudi de l’Ascension.
– Un bon présage, avait dit sa Mémé María.
– Surtout sous le signe solaire du taureau, ascendant taureau, précisait Pépé José.
María avait choisi le prénom de Jesús.
Pépé avait dû plier devant sa volonté alors qu’il aurait préféré Joselito.

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