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Daniel Soil – Sans doute

Driss garde en lui une histoire belle mais un peu lourde pour son âge, celle d’une génération qui a lutté, les armes à la main, pour la démocratie au Maroc. Et pour les droits des immigrés en Belgique. A Rabat, Driss retrouvera son père au milieu d’une société débrouillarde, ingénieuse. Le soleil éblouira le détenu fraîchement libéré, et celui-ci parlera. Mais surtout, Driss tombera amoureux d’une fille aux cheveux très courts, qui lui apprendra à tisser une toile nouvelle, résistante mais légère.
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Daniel Soil – Comme si seule une musique

Après des études universitaires à Bruxelles, Daniel Soil (1949) enseigne pendant une douzaine d’années, avant de devenir responsable d’associations de jeunesse. Dès 1988, il travaille à la promotion des créateurs belges francophones, dans divers pays, avant de travailler pour la politique de l’Enfance. Il est aujourd’hui Conseiller à la Délégation Wallonie-Bruxelles au Maroc. Son premier roman, Vent faste (2000) a obtenu le Prix Jean Muno 2001en Belgique. Il a aussi été lauréat en 2001 du Festival du Premier Roman à Chambéry.

Au moment même où l’Histoire sombrait dans sa période la plus noire, Vital, Gloire, Flore et Luca – quatuor passionné, amoureux et pétri de justes causes – vivaient une existence turbulente où périls et plaisirs s’entremêlaient, au son du Lambeth Walk. Felicity, la fille née de cette belle équipe, revient sur l’île du lac de Côme où tout s’est alors noué pour découvrir le mystère de ses origines. Une histoire rythmée par l’Orfeo de Monteverdi… Comme si seule une musique pouvait restituer la cruauté des amours, l’audace des hasards.

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Les premières lignes
L’île est là et je chavire comme une poivrote. La brume et le frêle soleil matinal semblent s’associer pour iriser le lac. Sur l’autre rive, une montagne impose sa sévérité de château-fort. Des torrents dévalent la pente, on dirait une bataille pour qui sera le premier à venir glacer les eaux du lac. Comacina échappe-t-elle parfois à cette sublime noirceur ? À fixer l’étendue sombre, à m’émouvoir de sa régularité, de sa netteté, mon regard finit par se perdre. Je reconnais cet éblouissement qui gagne chaque fois que je suis sur le point d’élucider une part de moi-même.