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Françoise Houdart – Quatre Variations sur une fugue

Collection Sméraldine, 1995
15 x 22 cm, 128 p.
ISBN 2-88253-048-X
EAN13 9782882530486
Prix: BEF 620 – FF 90 – CHF 26

Traductrice de formation, Françoise Houdart a enseigné l’allemand dans l’enseignement supérieur jusqu’au jour où elle a décidé de vivre, sinon de sa plume, du moins avec et par elle, une existence dont elle seule gardera la maîtrise du temps. Huit romans, tous publiés chez le même éditeur – «La vie, couleur saison», «La part du feu», «Camino», «… née Pélagie D.», «Femme entre quatre yeux», «Belle-Montre», «Textes pour la gisante» et «La petite fille aux Walalas» – constituent à ce jour son œuvre en prose.

Pour son cinquantième anniversaire, Simon s’offre un cadeau royal : vingt-quatre heures ! À gâcher. À passer. À se taire, se distraire,… Il s’offre le droit de mentir.

Les premières lignes
Vous dites qu’il n’y a pas de hasard…? Pourtant il y a…, il doit bien y avoir des moments, des croisements de sentiers… Il y a forcément des gestes qui aboutissent à des choses enfouies depuis le dernier tremblement de terre… Un très indéfinissable sentiment de déjà ressenti. Il y a les nécessités injustifiables, les certitudes séculaires, les entêtements… la flore spontanée des coïncidences à la lisière du conscient – ou de ce qui ne l’est pas. Et l’irraisonnable distraction qui vous place hors d’atteinte des autres, qui vous fait courir une autre course sur une piste parallèle dans le sens […]

Françoise Houdart – Camino

Collection Sméraldine, 1993
15 x 22 cm, 160 p.
ISBN 2-88253-040-4
EAN13 9782882530400
Prix: BEF 760 – FF 99 – CHF 29

Françoise Houdart est née et vit à Boussu, un petit coin du Hainaut belge où l’imaginaire se ressource au feu couvé des terrils noirs. Elle enseigne l’allemand et l’anglais à de futurs professeurs de langues. D’abord poétesse impressionniste, elle est romancière depuis dix ans. Ses romans, tous publiés chez Luce Wilquin : «La vie, couleur saison» (1990), «La part du feu» (1991), (1993), «Quatre variations sur une fugue» (1993), «…née Pélagie D.» (1996), (1999)

Camino est né des noces de papier blanc d’une femme qui écrit et d’un homme qui marche… D’elle, l’Amie, à qui revient le privilège «d’entendre sans écouter, de percevoir sans observer»… à Lui, le Pèlerin, qui aura appris d’ici Saint-Jacques de Compostelle «à aimer l’homme qui se défait de lui», il y a «le chemin des pèlerins, mille ans d’hommes marchant à la même cadence sur les mêmes sentiers».

Françoise Houdart – La Part du feu

«Dans une écriture poétique rappelant l’autre dimension de Françoise Houdart, l’histoire est celle d’un de ces secrets coupables et sulfureux qui couvent sous la cendre des villages et dont seule une conscience libre ose ranimer les braises. Faire la part du feu, c’est sauver l’essentiel, c’est échapper à l’encerclement et choisir entre haine, amour, rage, tendresse et violence.» [Marc Baronheid, L’Instant]

Les premières lignes
Les hommes ne se doutent pas…Pressentent-ils autre chose qu’un vague sentiment de filiation avec moi, Lavesnes, autre chose que le presque bien-être de se savoir de moi. À moi. Enfants de ma terre que ma voix n’atteint pas. Ne se doutent pas, ceux qui font et défont les lois de leur survie et qui estampillent chaque borne de leur longue servitude de passage : «a vécu», «a voté», «a accouché… donné… reçu… cassé… voté… vécu». Ceux qui se couchent dès que la terre a bu tout le soleil d’un jour et qui se disent trop fatigués pour suivre du regard l’ombre rapide d’une dernière aile sur les murs […].

Françoise Houdart – La Vie, couleur saison

Françoise Houdart est née et vit à Boussu, un petit coin du Hainaut belge où l’imaginaire se ressource au feu couvé des terrils noirs. Elle enseigne l’allemand et l’anglais à de futurs professeurs de langues. D’abord poétesse impressionniste, elle est romancière depuis dix ans.
Ses romans, tous publiés chez Luce Wilquin : «La part du feu» (1991), «Camino» (1993), «Quatre variations sur une fugue» (1993), «…née Pélagie D.» (1996), «Femme entre quatre yeux» (1999)

«Le critique dira : ce roman aurait besoin d’être élagué, éclairci ; il devrait tenir droit sans ces aspérités. Mais l’émotion, le fil dénudé de l’âme doit s’inscrire et suivre son pas de fouine, sa paresse de cristal.» [Carl Norac, Audax]