Josyane Stahl – Baïkalalaïka ou L’adieu au lac

Très attachée à la Russie de par ses origines, Josyane Stahl est diplômée en russe de la Sorbonne et a longtemps vécu entre Paris et Moscou. Actuellement chargée des acquisitions de programmes étrangers pour la Télévision Suisse Romande à Genève, elle poursuit ici, avec sa troisième fiction, une série de romans sur fond de Nouvelle Russie.

En Sibérie, le printemps est d’une violence éblouissante, après huit mois d’hiver, de froid et d’obscurité. Et la nature y est aussi sauvage que ses habitants. C’est ce que découvre Mara la Moscovite, venue passer des vacances auprès du lac Baïkal, avec son fils Pacha et son oncle Arkadi. Tout commence dans le Transsibérien, avec le récit du vieux Konstantin Kornilov. Une histoire de meurtre et de jalousie qui remonte à deux ans, mais qui plonge ses racines dans un passé plus lointain. À l’exception du coupable, tous les protagonistes sont morts. Affaire classée ? Pourtant, un mystère demeure…

Pâques approchait. Cette année, les deux fêtes – juive et orthodoxe – se suivaient de près. À Moscou, depuis la Perestroïka, les manifestations de foi avaient explosé, sincères pour certains qui avaient souffert sous le régime communiste de la fermeture des lieux de culte et de la persécution des prêtres – « La religion est l’opium du peuple » –, de pure façade pour d’autres qui arboraient la piété comme les nouveaux atours du capitalisme. L’Église orthodoxe avait son marketing, ses campagnes d’affichage, sa propagande télévisée et, depuis peu, sa vitrine rutilante, l’imposante basilique du Christ Sauveur.

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