Robert Junod – De si beaux jours à Levallois

Licencié HEC, Robert Junod a fait l’essentiel de sa carrière au Centre Patronal à Lausanne (Suisse). Notamment, et pendant de très longues années, comme Secrétaire général des organisations du livre en Suisse romande (éditeurs, libraires, diffuseurs). Depuis sa retraite en 1993, il collabore au Salon International du Livre et de la Presse de Genève. Après trois romans policiers dans les années soixante, il s’est surtout spécialisé dans les fictions radiophoniques.

Levallois-Perret, février, braquage et prise d’otages à l’agence de la Caisse d’Épargne et de Prévoyance, place de la Mairie. Alain Sauthier l’apprend au sortir de l’ANPE, et cela lui fait un drôle d’effet, car c’est précisément de là qu’il vient d’être licencié après vingt ans d’ancienneté. Mais son passé, plus lointain celui-là, le rattrape aussi en la personne de Dany. Ils se sont aimés naguère, mais il n’avait pas eu le courage de tout quitter pour la suivre. Et la voilà qui l’aborde le lendemain du hold-up dans la file de l’ANPE… Elle a besoin de lui. Et lui, lassé de son épouse acariâtre, a besoin de l’aider et de croire que tout peut recommencer comme avant.

Les premières lignes
Assourdissant, le vacarme de l’hélico, le rotor entraînant les pâles à plein régime afin de maintenir l’appareil au point fixe au-dessus de l’Hôtel des Postes. Et surtout mal venu pour le Commissaire Barnier qui tente, dans le fourgon d’intervention transformé en QG, d’entrer en contact avec l’Agence transformée depuis le début de la matinée en camp retranché. Le Commissaire s’encadre dans la portière. – Qu’est-ce que c’est, Bon Dieu !

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