Christophe Van Rossom – Jacques Cels, architecte du sens

Jacques Cels apparaît comme un audacieux architecte du sens, dont les proses, le théâtre, les essais et les romans sont susceptibles de rendre celui qui part à leur rencontre, sinon meilleur, du moins plus averti pour se guider dans ce que Marguerite Yourcenar nommait «le labyrinthe du monde». Christophe Van Rossom relève ici le double pari de présenter un écrivain de style et de caractère, mais aussi de proposer, par le biais de l’analyse de l’œuvre, quelques clés qui permettent de l’aborder dans un perspective philosophique.
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Les premières lignes
On peut légitimement redouter le pire. Dans nos sociétés occidentales, où les conforts – matériel, d’abord, et spirituel ensuite – se sont substitués à toute idée de recherche personnelle et col­­lec­­­­­tive d’exigence d’une vie portée à un plus haut point d’inten­sité, de lucidité et d’humanité réelle, les espaces de création vrais se font rares. Si le monde va mal, les médias ne cessent d’en accumuler les preuves accablantes, pourquoi en irait-il autrement de la littérature, ce miroir que l’on promène le long de la route que représente notre vie?

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