Corinne Jaquet – Les Degrés-de-Poule

Politologue de formation et ancienne chroniqueuse judiciaire, Corinne Jaquet gère aujourd’hui un journal régional et une revue qu’elle vient de créer : Lectures magazine. «Les Degrés-de-Poule» est son sixième roman. Du même auteur, avec les mêmes personnages : «Le pendu de la Treille» (1997), «Café-crime à Champel» (1998), «Fric en vrac à Carouge» (1999), «Casting aux Grottes» (2000), «Les Eaux-Vives en trompe-l’œil» (2002) – tous aux Éditions Luce Wilquin

Au sortir d’une audience de la Cour d’assises, un avocat bute sur un cadavre au milieu des Degrés-de-Poule, un escalier étroit reliant le Palais de Justice à la cathédrale. Impossible de savoir qui en voulait à ce vieux bonhomme inoffensif… Et comment l’assassin a-t-il pu passer inaperçu dans ce quartier très surveillé? La police se retrouve très vite avec d’autres morts suspectes. L’équipe du commissaire Norbert Simon, toujours hospitalisé après l’affaire des Eaux-Vives, se met alors au travail sous la direction de Mallaury pour tenter de les relier entre elles. Il faut bientôt se rendre à l’évidence : un tueur en série sévit dans Genève.
Ce titre est retiré de la vente.

Les premières lignes
«Si vous envoyez cet homme en prison, pour le reste de sa vie comme on vous le demande, Mesdames et Messieurs les jurés, vous n’aurez plus jamais la conscience tranquille. Parce que le doute qui subsiste dans ce dossier, votre doute, Madame, Monsieur, doit vous pousser à acquitter. Aussi infime soit-il, il ne vous permet pas de punir. Madame la Procureure vous réclamera une peine exemplaire, elle veut enfermer cet homme pour protéger la société. C’est son travail! Sa mission! La vôtre, c’est la justice, Madame, Monsieur. L’homme qui est devant vous s’est trouvé au mauvais endroit, au mauvais moment. Une fois de plus, dans sa vie, il n’a pas eu de chance. Une fois de plus! Et comme ce n’est pas un battant, il a eu peur.»

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