Françoise Lison-Leroy et Colette Nys-Mazure – Champs mêlés

Françoise Lison-Leroy habite Tournai, où elle enseigne le français à des adolescents. Poète et nouvelliste, elle collectionne les récompenses littéraires. Colette Nys-Mazure enseigne elle aussi le français à Tournai, où elle habite. Poétesse très publiée et primée, elle a connu en 1997 un étonnant succès de librairie avec Célébration du quotidien [Desclée de Brouwer]. Après avoir publié séparément chez Luce Wilquin l’an dernier [«Dites trente-deux» pour Françoise et «Enfance portative» pour Colette), les deux écrivaines ont retrouvé leur complicité pour ce recueil à deux voix.

Dans leur parcours à deux voix et quatre mains, nos deux poétesses ont osé un projet insolent : rendre par des mots l’univers de toiles. Non pas les décrire, non, mais en restituer l’émotion. Pari tenu!

Les premières lignes
Cherchant à ouvrir de grandes perspectives dans le paysage touffu d’une histoire millénaire, savants colloques et publications érudites ont tenté tant et plus de brosser un tableau exhaustif des rapports qu’entretiennent la littérature et la peinture. Plus particulièrement la poésie et la peinture, ces disciplines jumelles, dont Lomazzo écrivait «quasi nate ad un parto», avant de faire écho à l’adage antique par Plutarque attribué à Simonide : «l’una pittura loquace e l’altra poesia mutola ».

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