Michèle Tharin – Abigail

«[…] cette Anglaise excentrique, soeur aînée d’Alice.» [Henri-Charles Dahlem, Coopération]

Les premières lignes
Abigail Eagleton fait des vers avec ses pieds, tout en soliloquant comme quelque reine de tragédie. Un chapeau beaucoup trop grand la déguise en chandelle surmontée d’un éteignoir. Habillée en vert, comme toujours, pour passer inaperçue dans la lande.Le jour où Abigail créa la machine à mater les poèmes, il plut dans le vieux Manoir. C’est pourquoi Miss Eagleton ne se séparait jamais de son couvre-chef.

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